Essai vidéo - Audi A7 : high-tech et haute couture
L'Audi A7 a longtemps été considérée comme la plus originale des Audi, et la nouvelle génération entend bien conserver cette spécificité en y ajoutant une caractéristique importante : la haute technologie. L'Audi A7, deuxième cru, prétend donc à la fois être belle et intelligente. Mais est-ce suffisant ? Réponse avec la 3.0 TFSI 340 ch.
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Note
de la rédaction
En bref
A partir de 73 000 €
Deux V6 uniquement
Quattro de série
Apparue en 2010, l'Audi A7 avait surpris son monde à son lancement. C'était alors l'Audi la plus originale du moment, et avec l'arrivée de la nouvelle génération, on espérait évidemment que ce côté "bande à part" de l'A7 serait conservé. Il faut dire que le design très particulier de la première avait tout de même séduit quelque 250 000 clients à travers le monde en sept années.
Pas mal, pour une auto vendue chère et dont le gabarit ne la prédestine pas à tout le monde, d'autant plus dans une période où les SUV ont explosé. Avec ce renouvellement, Audi démontre que les Q5 et autres Q7 n'ont pas eu la peau de ces élégantes berlines. Sautons de joie.
Quatre ans après le lancement de la première A7, Audi a changé de designer en chef avec l'arrivée de Marc Lichte. C'est lui qui est responsable de cette deuxième édition qui garde cette fuite de pavillon si particulière. Globalement, le profil reste inchangé mais tout se joue dans les détails : calandre plus large, feux plus étirés, nervures supplémentaires sur le capot et bandeau lumineux courant sur toute la largeur de la poupe, la nouvelle A7 est une vraie création de designer. Et le design, c'est justement le critère d'achat numéro un pour 40 % des acheteurs de ce segment. Contre seulement 10 % pour le segment de l'A6…
La première A7 s'illustrait déjà par un intérieur typiquement Audi : sobre, mais très sérieux et surtout toujours dans cet esprit d'horizontalité avec une planche de bord très étirée, intégrant l'écran escamotable. Sur cette deuxième édition, Audi a totalement revu les choses. La marque allemande a tout simplement repris la présentation de la toute dernière A8 avec des écrans… partout.
Le premier, derrière le volant, simule évidemment l'instrumentation et les données liées à la conduite. Rappelons par ailleurs que ce virtual cockpit Audi intègre une cartographie des plus lisibles au milieu de l'affichage de la vitesse ou du régime moteur. S'ensuit un second écran assez grand, qui fait office d'interface pour tout ce qui est multimédia et infotainment. Baissez légèrement les yeux et vous tombez sur une troisième dalle qui sert, cette fois, à donner toutes les informations sur les paramètres du véhicule, comme la climatisation ou la gestion des sièges. Il faut toutefois noter une différence importante avec l'intérieur de l'A8 puisqu'ici, la console centrale est inclinée vers le conducteur, tandis que les lignes des contreportes se resserrent sur la planche de bord. Le message est clair : si l'A8 est faite pour être en passager, cette A7 s'apprécie avant tout au volant.
S'il faut signaler la fluidité et la réactivité, sans failles, des interfaces numériques, notons tout de même que le tout tactile a ses limites. Il n'est pas rare de devoir quitter la route des yeux pour aller chercher un réglage ou autre si l'on se trouve seul à bord. Après les années 90 et le "tout bouton" pour les commandes, voilà donc les années 2020 et le "tout tactile." Un savant juste milieu aurait certainement été plus judicieux. Malheureusement, avec la somme importante de technologies embarquées, il devient presque impossible pour les ingénieurs de se passer, aujourd'hui, du numérique pour tout centraliser.
Côté habitabilité, la nouvelle A7 soigne ses occupants, en particulier ceux de devant. Non pas que l'assise à l'arrière soit spécialement mauvaise avec 2,93 mètres d'empattement, mais il faut faire preuve de prudence lorsque l'on s'installe, la faute à la chute de pavillon très prononcée. Une fois en place, les grands gabarits pourront rapidement venir effleurer le ciel de toit avec leurs cheveux. Une touche d'esthétisme qui nuit, en toute relativité, à la praticité. Cette note défavorable n'entache pas la capacité de la routière d'Ingolstadt à jouer son rôle de grande voyageuse puisque le coffre affiche un volume généreux de 535 litres.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,96 m
- Largeur : 1,90 m
- Hauteur : 1,42 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 535 l / NC
- Boite de vitesse : Auto. à 7 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 161 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Décembre 2017
* A titre d'exemple pour la version II 55 TFSI QUATTRO AVUS EXTENDED S TRONIC 7.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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