4. Essai sous-combinaison Skeed : De l'avis des pilotes, "c'est une seconde peau"

Ce produit étant destiné à un usage piste, qui de mieux que des pilotes pour donner leurs avis sur l'utilité de ce produit. Jérôme Tangre, David Brière et Stéphane Molinier, tous 3 sociétaires du team 18 des sapeurs pompiers, et dernièrement sacrés vice-champion du monde d'endurance, nous donnent leurs avis sur les sous-combinaisons skeed qu'ils portent à chaque compétition.

Lorsqu'on leur demande leur avis sur ces produits Skeed, l'unanimité du confort revient en force avec en point d'orgue, une facilité de mouvement dans la combinaison. David explique ainsi que la sous-combinaison Skeed "apporte un énorme plus, c'est indéniable. Le corps est mieux séparé de la combi ce qui permet d'avoir moins d'abrasion et de pouvoir mieux bouger dans celle-ci". Avis partagé par Jérôme qui trouve qu'avec la Skeed "on retrouve la glissance du nylon que l'on n'a pas sur nos combinaisons équipées d'une doublure en coton" et Stéphane : "C'est très confortable à mettre. On glisse mieux dans la combinaison. Pour ma part, j'enlève même la doublure amovible de nos combinaisons pour ne porter que la sous-combinaison Skeed."

L'autre atout majeur est la sécurité offerte par le produit. Si David n'a pas eu l'occasion de tater le bitûme avec, Jérôme et Stéphane ne peuvent pas en dire autant. Pour Stéphane, c'était lors de la manche de Championnat de France Top twin qui s'est déroulée à Magny-cours : "J'ai fait une grosse chute avec ma KTM. Avec les pneus froids, j'ai chuté au virage du Nurburgring. Ma combi cuir a été très abîmée lors de cette grosse gamelle et je n'ai eu aucune brûlure.". Jérôme a quant à lui chuté lors des derniers 24 h du Mans : "sous la pluie en perdant l'avant au frein et je n'ai rien eu du tout. Lorsque l'on chute, on se force à se tourner pour éviter d'échauffer trop une même partie et ainsi se retrouver avec des brûlures. Au Mans, je ne me suis pas tourné et je n'ai senti aucun échauffement. En enlevant ma combinaison, j'avais juste un bleu lié au choc mais je n'ai pas été brûlé. C'est vraiment très bien."

Reste à choisir quel modèle enfiler en fonction des températures extérieures. Pour les relais de nuit, le verdict est sans appel. Le modèle semi-ventilée fait l'unanimité. David résume ainsi la situation : "La version la moins aérée est géniale pour la nuit. Quand il fait 4 ou 5°C, on n'a pas chaud mais surtout, on n'a pas froid.".

La version ventilée fait quant à elle plus débat. Si Jérôme et David déclarent ne pas la mettre lorsque les températures grimpent, Stéphane lui la supporte. Jérôme explique que "sur une course d'endurance, je mets la moins ventilée pour la nuit et lorsqu'il commence à faire 15 ou 20°C, je change car je n'aime pas avoir chaud. Mais c'est vrai que s'il fait très chaud, je ne l'a mets pas mais les bras ne sont pas protégés''. Pour David, le refus de porter la Skeed est plus psychologique. "En Espagne cette année par exemple, quand il a fait 37°C, je ne l'ai pas mise. Disons que je n'ai pas envie de partir pour un relai et de ne pas me sentir bien donc je préfère ne pas la porter. Peut-être faudrait-il un déclic pour m'apercevoir que je me trompe. Je pense que 25 ou 30°C est ma limite haute même si on ne peut pas dire que ça fasse une étuve ou que ça chauffe plus que la doublure normale."

Quelques soient les conditions, Stéphane a la solution : "Il est vrai que lorsqu'il fait 40°C, on n'a pas trop envie de la mettre car il y a une sensation de chaleur mais on s'y fait quand même. Moi, j'ouvre l'avant ce qui m'apporte plus d'air. Le torse n'est pas protégé mais il est rare de chuter sur le ventre. Et puis, elle pompe la transpiration et sèche très rapidement ce qui évite de tremper le cuir."

Avis à nouveau partagé par ses acolytes : "Ca garde la transpiration et à l'issue du relai on peut enlever la combi en cuir tout seul. Ce qui n'est pas le cas lorsque l'on n'a pas la Skeed car elle est trempée et ça colle beaucoup." explique David.

De l'avis de tous, le port de cette sous-combinaison Skeed s'impose de lui-même. Pour Jérôme "elle apporte du confort mais surtout beaucoup de sécurité lors des chutes : j'ai déjà chuté sans et j'ai eu pas mal d'éraflures et de brûlures. Là au Mans, je n'ai rien eu du tout. Je préfère avoir un peu plus chaud et être très bien protégé.". David partage ce point de vue car la sous-combinaison Skeed présente un autre avantage. ‘'On n'est plus en contact direct avec la combinaison en cuir ce qui évite les abrasions au niveau des genoux ou de l'entrejambe. C'est beaucoup plus confortable sur le long terme. Il est évident que je continuerai de la porter car je n'y trouve que des avantages''.

Jérôme termine en disant que ‘'cette sous-combinaison est pour moi une seconde peau.''. Une phrase pleine de sens et qui rejoint tout à fait le point de vue que je porte à l'issue des heures de roulage. Mon choix est fait, les sous-combinaisons skeed feront partie intégrante de mon équipement que je porte au même titre que mon cuir et ma dorsale.

Merci à Jérôme, Stéphane et David pour le temps qu'ils m'ont accordé.