Essai Segura Brendon: un gant mi-saison tout en souplesse.
Le Segura Brendon, c'est un look sympa, des caractéristiques techniques correctes, un prix contenu. Pour voir si le ramage correspond au plumage, nous en faisons l'essai.
Arrivé sur le marché en 2010, le gant mi-saison n'a pas peur d'être passé au microscope. Assemblage bien réalisé, confection soignée, le Brendon se veut bien conçu. Une attention toute particulière a été accordée au design pour lui permettre d'offrir un côté jeune et dynamique tout en restant sobre et classieux… j'aime beaucoup.
MONSIEUR SEGUIN
Le Segura sait aussi être technique avec l'imposition d'une membrane Hipora (polyester avec enduction 100% polyuréthane pour protéger contre le vent et la pluie) permettant de rester au sec tout en offrant un bon niveau de respirabilité, et des inserts en Amara pour un plus en feeling.
Idéal pour les motards allergiques au gant type « boxe », il évita toute surépaisseur et permettra de rouler avec un très bon ressenti, sans jamais donner l'impression de rouler en moufle, tout au contraire.
Fait en cuir de chèvre, il se montre des plus souples dés le premier enfilage. Bien ajusté, le Brendon ne souffre d'aucune critique et ira à votre main… comme un gant. La doublure micro-polaire sait se faire douce et agréable, sans aucune couture agressive et n'offrira aucune résistance à l'enfilage. Le constat sera identique lorsque vous déciderez d'enlever les gants, avec une couture qui sait rester à sa place lors des opérations réalisées mains sèches…
Agréable à l'usage, le Segura offre un excellent ajustement tant au niveau des doigts que de la paume, évitant tout ourlet désagréable lors de la prise du guidon. Les coutures au bout des doigts ne souffrent d'aucune critique, évitant toute tentative de fossilisation lors des freinages très (ou trop) appuyés.
SAUVÉ DES EAUX
Manchette courte mais suffisamment longue pour passer au dessus du blouson, elle se montre aussi assez large pour englober votre manche sans trop y perdre votre latin. Aidé par un solide scratch, le gant restera en place sans aucune difficulté tout le long de votre balade.
Respirant, il évitera l'effet mains moites aux arrêts feu rouge. Côté garniture le manufacturier tricolore a retenu un rembourrage en micro-polaire. Assez chaud pour l'automne, il avouera ses limites en hiver si vous quittez le milieu urbain, mais on ne pourra le lui reprocher car c'est loin de sa vocation. La pluie n'est pas son fort avec une membrane qui ne sera pas de taille pour stopper efficacement les grosses pluies plus de 20 minutes. Une fois le cuir de chèvre gorgé d'eau, attendez-vous à ressentir de l'humidité synonyme d'un effilage à venir moins aisé.
La doublure aura alors tendance à suivre votre main lors de l'extraction du gant. Désagréable au quotidien, elle arrivera cependant à éviter que le cuir déteigne sur vos mimines.
Heureusement une fois sec le gant retrouvera sa facilité d'enfilage et ne gardera aucune séquelle de ce dégât des eaux, ni côté souplesse ni du point de vue du confort général.
L'insert en Amara sur la paume est de bonne augure et prend vraiment son rôle au sérieux… dommage qu'un anti-dérapant ait été oublié sur l'index et le majeur.
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