Essai Quad Goes G625i Max : Une nouveauté minutieusement étudiée
Sommaire
La marque Goes jouit d'un passeport international avec une présence sur plus de 20 pays à travers le monde et compte s'introduire prochainement en Roumanie, au Chili et au Brésil. Bien intégrée sur le marché européen, et plus particulièrement en Espagne (2è place) devant la Suède et l'Italie, Goes tente de percer sur le territoire français (8è). Dans l'optique de poursuivre son ascension, la marque muscle son jeu et coiffe sa gamme d'un nouveau quad : Le G625i. Positionné comme le fleuron de la famille, il devient le digne frère aîné du G520 Max : Un design novateur, une motorisation à injection, un équipement pléthorique, soutenu par un placement tarifaire contenu, le G25i semble bien armé pour venir concurrencer ses compatriotes asiatiques... Essai grandeur nature !
En réalité, l'ensemble des produits Goes bénéficie d'un calibrage et d'un cahier des charges (design et partie cycle) scrupuleusement travaillé et adapté aux marchés européens avant de procéder à l'assemblage à l'intérieur de l'usine CF Moto en Chine. Le G625I naquit de la fécondation entre son partenaire asiatique et un designer français externe au groupe PSA. A l'arrivée, il en résulte un produit mixé, très typé SUV…
Un look abouti
Conçu sur la même plateforme que le G520 Max, le dernier né adopte quasiment les mêmes mensurations que son frère. Seuls quelques millimètres les dissocient (2300 mm pour le G625 contre 2320 mm pour le G520) et le benjamin de la troupe offre un empattement plus long (1490 mm contre 1290 mm). Les potentiels acquéreurs auront aussi le choix entre deux sortes de versions : Soit le châssis court standard, soit la version de notre essai (Max) rallongée de 21 cm et pouvant accueillir un passager. En y regardant de plus près l'aspect purement physique, pas de doute, Goes élève d'un cran ses ambitions : Entouré d'un pare buffle, la face avant emporte des feux à diodes, soulignés par des liserés eux aussi équipés de diodes. Cette conjugaison marque la forte connotation avec le constructeur automobile Audi. Dissociés du bloc optique, les clignotants prennent positions de chaque côté des soudures de protection. Plutôt séduisant de face, le G625i se pare d'un bloc arrière tout aussi réussi et homogène comme en témoignent les diodes mais aussi les deux tubes, cerclés d'aluminium dont l'un renferme la ligne d'échappement. Sur le côté gauche, proche du guidon, se dresse le levier de vitesse : Son design, plus svelte se rapproche de celui observé sur les voitures automatiques. Une simple pression sur le frein à pied permet de passer du mode neutral à la marche arrière où bien de sélectionner les vitesses courtes (Low) ou longues (Hight). Agrémenté de jantes en aluminium et d'une paire de protège-mains, la qualité de finition générale demeure très satisfaisante et sans reproche, exceptée peut-être la boîte à gants dont l'ajustement et la fermeture de cette dernière sont à revoir.
Fortement équipé
Un quad équipé, jusque-là, rien d'étonnant sauf que le G625i détient dans sa besace un arsenal impressionnant, jugez plutôt : Luxueuse dans sa conception, la planche de bord s'arme de deux cadrans (compteur de vitesse et compte-tours) affichant une double lecture (analogique à segments) et purement numérique. Son imposant lettrage facilite la lisibilité. En bas à droite, la jauge à essence à tablettes indique le niveau de carburant emmené par un réservoir de 17,7 litres. Coincé entre ses deux cadrans, la petite ''pipette'' vous indique sur quel rapport vous vous trouvez (Low, Hight, Neutral ou marche arrière). Les zones de stockage se matérialisent par de larges porte-bagages suffisamment importants pour pouvoir sangler un sac à l'avant et à l'arrière. De son côté, la boite à gants offre une superficie pouvant loger facilement des effets personnels. Vous en voulez encore ? rassurez-vous, le G625 possède quelques petits atouts supplémentaire comme la fixation d'un treuil, ainsi qu'une boule d'attelage homologuée route, celle-ci accepte une charge maximale s'élevant à 150 kg. Enfin, nous mentionnerons la présence d'un frein de parking.
A bord, les commandes tombent rapidement en main : On retrouve les commutateurs nécessaires à l'utilisation : La mise en marche, ainsi que le bouton permettant de choisir entre les modes deux ou quatre roues motrices, sans oublier le loquet du blocage de différentiel, répartissant la puissance à hauteur de 50 % à l'arrière et 50 % sur le train avant.
Photos (23)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération