Essai Protège-mains Polisport Shield: entre look et protection
Signe distinctif mais aussi organe sécuritaire pour vos leviers en cas de chute, les protège-mains caractérisent le supermotard. Nous avons fait l'essai d'une paire d'entre eux : les Polisport Shield.
Le moins que l'on puisse dire c'est que les différents accessoiristes ne les boudent pas et rivalisent de coups de crayon plus ou moins justes pour proposer au motard une gamme riche et complète.
En effet au sein même de notre marque en essai aujourd'hui, Polisport, pas moins de 14 variantes sont proposées. Avec ou sans renfort alu, plus ou moins couvrants ou encore aux courbures classiques ou futuristes, il y en aura pour tous les goûts mais quel que soit votre choix ils auront tous un dénominateur commun : faire de leur mieux en cas de chute.
LA BONNE SECTION
100% plastique ou renforcé d'une barre en aluminium, qu'importe, ils auront tous besoin d'un kit de montage pour se greffer sur votre guidon.
Avant donc de jeter votre dévolu sur l'un ou l'autre modèle il est obligatoire de connaître le diamètre de votre guidon. 22 millimètres ? 28,6 millimètres ?
Rien de mieux qu'un pied à coulisse pour éviter les erreurs, mais pour se faire une idée rapide on peut généraliser en disant que lorsque votre guidon est pourvu d'une barre centrale il y a de très fortes chances pour que sa section soit du 22 mm. S'il n'en a pas pariez sur du 28,6…
Pas de stress, Polisport propose dans son catalogue différents kit de montage pour être certain de ne pas avoir de surprise lors de la bouture avec une des variantes si votre guidon est estampillé Magura ou Pro Taper (tous deux en 28,6 mm).
DE L'ALU EN RENFORT
C'est sur une barre en alu que viennent se visser les déflecteurs plastiques du Shield. Pour mettre à l'abri votre précieux maître-cylindre radial rien de mieux que cette armature métallique sans pour autant décrier ceux tout en plastiques, moins couteux et plus flexibles.
Côté montage rien de bien méchant. Après avoir soigneusement coupé le bout de vos poignées pour laisser entrer l'embout de guidon il vous faudra positionner les supports en alu et leur entretoise qui accepteront par la suite le protège-main en lui même.
Attention deux longueurs sont mises à votre disposition en fonction de l'écartement dont vous aurez besoin. Vérifiez bien que l'action des leviers (embrayage et frein) ne soit pas limitée par la barre métallique ou spoiler plastique des protège-mains. Faite votre choix en conséquence…
Dans le cas de notre essai nous avons été obligé de mettre deux rondelles supplémentaires afin d'écarter de quelques millimètres le protège-main pour ne pas entraver les différents réglages du fabuleux Brembo PR15 RCS (pour retrouver son essai, c'est ici).
Une fois en place, serrez le tout en vérifiant bien que la poignée d'accélérateur ne soit pas ni bloquée ni gênée par l'extrémité du protège-main.
Une fois en piste rien à signaler, le Shield sait rester à sa place et prend son rôle au sérieux sauvant nos leviers lors de nos pertes d'équilibre.
Aucune vis ne s'est fait la malle, les protège-mains se démontent aisément si toutefois vous portez une attention particulière aux BTR, un brin fragiles, qui peuvent s'arrondir facilement… là est leur seul point faible.
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