Essai Peugeot Speedfight 50 série anniversaire : success story
Dévoilé dans la plus grande sobriété l’année dernière à l’occasion du Salon de Milan dans sa quatrième génération, le Peugeot Speedfight est un best-seller incontestable sur le marché des scooters de petite cylindrée. Lancé fin 1996 au sein de la gamme du constructeur français, il s’est écoulé à un demi-million d’exemplaires dans le monde. Véritable icône, un sorte d’idole des jeunes si vous préférez, le scooter frappé du lion fête cette année ses 20 ans. L’occasion pour Peugeot Scooters de lancer une production série limitée à 500 exemplaires.
Qu’il paraît bien loin le temps de la première version dotée d’un monobras en guise de suspension avant ? Souvenez-vous c’était à l’automne 1996, 20 ans plus tard et l’apparition de quelques évolutions esthétiques mais aussi techniques, le sportif de la marque ne prend pas une ride. Les statistiques prouvent un intérêt majeur à ce véhicule malgré un fléchissement des immatriculations ces dernières années suite à l’érosion du segment 50 cm3. Pour preuve, 2035 machines ont été recensées lors de sa sortie en 2006, avant de retomber à 994 en 2008. 2009 engendre un sursaut des ventes (1567 exemplaires) grâce au lancement de la troisième génération marquée par l’abandon du monobras avant et le retour à une fourche hydraulique traditionnelle. Depuis, les immatriculations ont chuté à 353 en 2015 avant de connaître un timide regain l’année dernière (447), mais globalement les volumes restent faibles par rapport au début des années 2000. Si l’on se réfère aux ventes par pays, l’Allemagne se positionne en tête devant les Pays-Bas et la France. Et la mise en place de la norme Euro4 pour les 50 cm3 prévue d’entrée en vigueur le 1er janvier 2018 ne devrait pas arranger la donne même si Peugeot Scooters assure que le Speedfight sera bien au catalogue l’année prochaine.
Produit en Chine à Jinan où se trouve l’usine Qingqi au même titre que le Django, le Speedfight propose une qualité de fabrication de bonne facture. Les plastiques de qualité s’ajustent sans la moindre fausse note. En réalité, cette série limitée hérite de l’ensemble des attributs esthétiques déjà proposés sur le modèle standard : plaques d’aluminium en guise de marchepieds, des projecteurs lenticulaires en lieu et place des feux étirés, bref, la refonte s’avère légère par rapport à la précédente génération mais demeure efficace. Non vraiment rien à signaler de plus car en réalité, la série 20 anniversaire se distingue par un habillage bicolore argent/ rouge et l’apposition d’un logo spécifique apposé sur la proue et sur le capot de selle arrière.
Enfin, cette édition limitée met en exergue une dotation d’équipement fournie et plutôt bien en phase avec ce type de véhicule : une prise 12V nichée dans le coffre et un port USB placé au guidon assurent la connectivité pour pouvoir recharger la batterie d’un smartphone. De plus, l’utilisateur peut compter sur un support proposé de série. Le tableau de bord assez minimaliste dans sa conception diffuse toutefois les informations nécessaires à une utilisation quotidienne (jauge à essence, vitesse, température moteur, totalisateur kilométrique), en revanche, le témoin de réserve de carburant brille par son absence. La capacité d'emport se matérialise par un coffre sous la selle pouvant loger un casque intégral. Pas de panique pour ceux qui souhaiteraient apporter quelques accessoires, le catalogue propose notamment un pare-brise court, un porte bagages, un top-case de 30 litres, un dosseret passager et enfin une paire de manchons.
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