2. Essai Peugeot Speedfight 50 série anniversaire : sportif à tout prix
Le Speedfight série limitée 20 anniversaire ne présente pas d’évolutions par rapport aux modèles standards : la suspension avant repose sur une fourche inversée tandis que l’amortisseur arrière doté d’une bonbonne de gaz séparée assure la suspension arrière. Cette conjugaison propose une une belle homogénéité et malgré quelques légères raideurs , le combiné arrière gomme convenablement les aspérités de la route. Par ailleurs, la rigidité du châssis et les jantes 13 pouces assurent une tenue de route impeccable et ultra précise. Cependant, il fait se méfier de la vivacité du train avant sur les premiers kilomètres qui pourrait surprendre mais cette tendance finit par s’estomper par la suite. A bord, la selle culmine à 800 mm et se montre particulièrement ferme : autant dire que les usagers faisant moins d’1m75 auront du mal à poser les deux pieds à plat.
Deux motorisations 2-temps sont proposées actuellement : l’une à refroidissement liquide et l’autre refroidie par air et ce , malgré l’arrivée prochaine de la norme Euro4 prévue d’entrée en vigueur le 1er janvier prochain. Cependant, Peugeot aurait trouvé la parade pour passer la nouvelle homologation et conserver son best-seller sur le segment des scooters 50 cm3. Une bonne nouvelle pour les puristes comme pour les amateurs de ce modèle, devenu une véritable icône sur le marché de la petite cylindrée. Notre modèle d’essai est équipé d’un bloc 2-temps Euro 2 (les 50 cm3 basculeront directement de la norme Euro 2 à Euro4) refroidi par air. La quatrième génération bénéficie d’un moteur légèrement remanié par rapport à la précédente : en effet, il revendique un gain de puissance passant de 3,8 kW à 4 kW, tandis que la valeur de couple augmente de 3,8 à 5,5 Nm. A première vue, cette modification peut paraître anodine, mais en réalité elle est appréciable : le moment de latence au démarrage a été gommé et l’on peut s’insérer dans le flot de circulation en toute sécurité. La vitesse maximale ne dépasse pas les 45 km/h mais l’on peut frôler les 55 km/h sur un faux plat descendant. Sur le plan de l’entretien, rien à signaler si ce n’est vérifier son niveau d’huile de manière régulière car la consommation d’huile d’un 2-temps est plus élevée que celle d’un 4-temps.
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