Essai Peugeot Speedfight 4 Pure : la légende continue
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Dévoilé en catimini l'année dernière à l'occasion du salon de Milan dans sa quatrième évolution, le Peugeot Speedfight poursuit une riche carrière entamée il y a 19 ans. Lancé pour la première fois sur le segment des scooters 50 sportifs en 1996, le Speedfight s'est écoulé à un demi-million d'exemplaires. Aujourd'hui, et malgré un marché du 50 en repli, il continue d'attirer une clientèle d'adolescents et demeure avec le Booster une véritable icône sur le segment de la petite cylindrée.
Si le Speedfight est bien présent sur l'hexagone, la France ne représente pas son marché de prédilection. En effet, il faut se tourner vers l'Allemagne, pays de l'Union Européenne où le Speedfight se hisse largement en tête des ventes, un véritable plébiscite, d'autant plus que la mode du tuning est encore bien présente outre-Rhin. Six longues années après le lancement de la troisième génération, le temps semble révolu pour Peugeot d'écrire une nouvelle page de l'histoire de ce best-seller avec l'arrivée en concession de ce quatrième opus. Ce dernier avance de nombreux arguments, avec notamment quelques évolutions esthétiques et techniques.
Décliné en version Classic, motorisé par un bloc 2-temps à refroidissement par air et liquide, le Speedfight 4 propose également des séries spéciales Darkside, Iceblade et Pure disponibles en 2-temps refroidi par air et par eau. Ici, notre version d'essai n'est autre que le modèle ''Pure'' à refroidissement liquide facturé 2499 €. Peugeot Scooters assure qu'une déclinaison à moteur 4-temps fera son apparition prochainement.
Produite en Chine à Jinan à l'usine Qingqi (joint venture Peugeot) au même titre que le Django, cette quatrième génération semble avoir nettement progressé par rapport à la précédente. Les plastiques se marient sans la moindre fausse note, tandis que la robe blanche agrémentée de touches dorées relève un peu plus le degré de finition. Une impression qui se renforce avec la fixation de plaques d'aluminium en guise de marchepieds. Certes, la refonte s'avère légère, mais bien visible notamment au niveau de la proue. Celle-ci troque ses feux étirés d'antan pour laisser place à des projecteurs lenticulaires.
équipement connecté
Le Peugeot Speedfight 4 met en valeur une dotation d'équipement fournie et plutôt bien en phase avec ce type de véhicule : autrement dit, on distingue la présence d'une prise 12V dans le coffre et surtout un port USB niché derrière une trappe. Le catalogue des options comporte un support spécialement adapté pour la fixation d'un smartphone. Voilà qui devrait séduire les jeunes friands de ce genre d'accessoires et dont la connectivité est indispensable. Le tableau de bord diffère par rapport à l'ancienne génération : exit l'ancienne i'instrumentation vieillissante mêlant l'analogique et le digital, ici, il faut noter les efforts fournis par Peugeot avec la greffe d'un petit pavé digital. Celui-ci diffuse les informations nécessaires au bon fonctionnement (compteur de vitesse, trip partiel, odomètre, jauge à essence, ainsi que les témoins d'entretien et d'huile).
La capacité d'emport reste dans les standards de la catégorie : le tablier accueille un accroche-sac, alors que le plancher intègre un tunnel central et le réservoir d'essence de 8 litres. Tout comme sur l'ancienne version, le réservoir a migré sous le plancher permettant une meilleure répartition des masses . Le bouchon type aviation s'ouvre au moyen de la clé de contact. De son côté le coffre à casque libère une superficie suffisante pour accueillir un casque intégral. Enfin, le Speedfight 4 se pare d'une béquille centrale pour le stationnement mais celle-ci se montre particulièrement délicate à déployer. Le sportif frappé du lion n'est pas doté d'une béquille latérale dé série mais uniquement en option.
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