Essai Peugeot Speedfight 125 : dans la cour des grands
Quelques semaines après avoir lancé le Belville 125, nouveauté majeure chez Peugeot sur le segment des scooters grandes roues, la firme au lion étoffe encore un peu plus sa gamme avec l’arrivée au sein du catalogue du Speedfight 125. Figure emblématique du constructeur sur la petite cylindrée, le sportif monte en puissance en proposant une version 125 dotée de la motorisation SmartMotion. Pari osé sur le papier mais pas impossible, essai…
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Note
de la rédaction
Véritable fer de lance de la firme au lion, le Speedfight est devenu un modèle iconique depuis sa toute première sortie il y a tout juste 20 ans en 1997. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et donnent quelque peu le tournis : 600 000 unités écoulées depuis 1997, 25 comme le nombre de versions et séries spéciales en 20 ans d’existence et 35 le nombre de pays dans lesquels est vendu le Speedfight. Très prisé par une clientèle jeune, il demeure la meilleure vente chez nos voisins allemands devant la France. En réalité, il s’apparente à une sorte de dynastie, quoique son histoire est plus passionnante que la célèbre série américaine éponyme des années 80. Mais l’on peut résolument se poser la question : pourquoi Peugeot a décidé de commercialiser une version 125 alors que ce segment n’a pas vraiment la côte dans nos contrées ? Et bien la réponse est simple, le produit se veut d’envergure mondial et fait d’ailleurs un carton sur les marchés asiatiques, notamment au Vietnam. Peugeot prend peu de risque en le commercialisant en France mais elle ne doit pas s’attendre à de gros volumes.
La version proposée ici hérite d’une plateforme similaire à celle de son illustre frère de petite cylindrée (autrement dit d’une base de quatrième génération) : notre modèle d’essai mesure 1885 mm de long, 700 mm de large pour une hauteur qui culmine à 1150 mm de haut. Si l’on scrute à la loupe le dernier-né de la marque, la ressemblance est flagrante avec la version 50, il faut donc vraiment se pencher sur les moindres petits détails esthétiques pour y trouver des subtilités. Les principales différences sont réduites à peau de chagrin et se situent au niveau des feux. En effet, outre ses deux projecteurs lenticulaires, la proue accueille une barre supplémentaire à led. Même constat au niveau du bloc phare arrière avec la présence d’une signature lumineuse à trois griffes similaire aux automobiles de la marque (3008 et 5008). Inutile de regarder plus loin, le jeu des 7 familles s’arrête là, dommage car pour la version 125, nous aurions aimé un peu plus d’audace sur le plan esthétique.
Fabriqué comme son compère à l’usine chinoise Qingqi (joint-venture de Peugeot Scooters), le Speedfight 125 revendique une qualité de fabrication honorable avec un mariage des plastiques satisfaisant. Le tableau de bord présente une instrumentation 100 % digitale sans fioriture avec un panel d’informations (vitesse, jauge à essence, totalisateur kilométrique partiel et total), sans omettre de signaler la présence de témoins utiles pour une utilisation quotidienne. Le bouillonnant sportif propose en guise d’équipement des prestations identiques à celles du 50 cm3 : le coffre à casque, dont l’ouverture s’effectue au contacteur, peut loger un intégral ou un jet à écran. On apprécie par la même occasion la prise 12V placée dans la soute, de même que le port USB utile à la recharge d’un smartphone ainsi que le support smartphone. L’accroche sac au tablier constitue un petit plus pour pouvoir y caler un autre casque ou un sac. Enfin, seule une béquille centrale est disponible pour le stationnement, car malheureusement, la latérale ne fait pas partie de la dotation de série.
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