Essai Peugeot Belville Allure 125 : l'élégance à la française
Dévoilé pour la première fois en novembre 2016 lors du Salon de Milan, le Peugeot Belville complète la gamme sur le segment des scooters grandes roues et vient se positionner en milieu de gamme au dessus du Tweet. Le dernier-né de firme au lion constitue la grande nouveauté depuis le lancement du Django il y a tout juste trois ans. De plus, l’arrivée du Belville au sein du catalogue s’inscrit dans la stratégie actuelle à savoir le lancement d’un nouveau modèle par an. Elégant, bien équipé pour la catégorie et doté de la motorisation SmartMotion, il cible clairement le Honda SH et le Piaggio Medley.
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Note
de la rédaction
Malgré une légère embellie, le segment des scooters à grandes roues ne représente que 3,1 % en France, autant dire une petite miette de pain par rapport à l’Italie où cette catégorie pèse près de 70 % et à l’Espagne environ 20 %. Alors pourquoi Peugeot a décidé de s’embarquer sur ce terrain ? Tout simplement parce que le constructeur, dont l’indien Mahindra détient 51 % du capital et PSA 49 %, pense à l’échelle internationnale avec ce nouveau produit. En effet, il devra séduire le vieux continent avec l’Italie, la Grèce, l’Espagne, mais aussi l’Asie (le Vietnam). Le pari est osé mais pas impossible face aux deux ténors de la catégorie, le Honda SH et ses 69 % de part de marché en Europe, ainsi que le Piaggio Medley (23 % sur le vieux continent). D’ailleurs, Peugeot Scooters se donne pour objectif d’atteindre les 5000 unités à l’échelle européenne et se projette sur 500 exemplaires en France sur une année.
Fabriqué en Chine à l’usine Sym (rappelons que Peugeot et Sym) ont noué un partenariat avec notamment le Tweet qui reprend la base châssis et moteur du Symphony Standard), le Belville hérite logiquement de la base du Symphony ST sur laquelle Peugeot s’est appuyé pour concevoir son petit protégé en retravaillant tout de fond en comble. La motorisation, quant à elle, a été entièrement développée au centre Recherche et Développement localisé à Mandeure.
Visuellement, le Belville ne révolutionne pas les codes stylistiques de la catégorie, mais le résultat s’avère plutôt plaisant pour les pupilles. La proue frappé du Lion accueille une signature lumineuse à led, même constat à l’arrière où le Belville se distingue des autres productions par l’adoption de trois ‘’griffes’’ similaires à celles que l’on retrouve sur les modèles automobiles de la marque, notamment le 3008. Les plastiques au mariage sérieux ajoutent un point de bonus à la finition, qui dans l’ensemble, demeure qualitative.
Au chapitre des équipements, la dotation reste fournie avec un tableau de bord offrant une double instrumentation numérique/analaogique que l’on peut choisir selon son envie par l’intermédiaire d’une pression sur le bouton ‘’mode’’. Toutes les informations utiles à une utilisation quotidienne figurent (trip partiel, totalisateur kilométrique, compte-tours, compteur de vitesse, voltage de la batterie, jauge à essence), malheureusement, l’ensemble ne brille pas par sa lisibilité, même lors des passages sous un tunnel. Les aspects pratiques sont convenables pour le segment avec un coffre sous la selle que l’on ouvre soit au neiman, soit au moyen d’un bouton placé au comodio droit. La surface dédiée est suffisant pour loger un casque jet avec écran. Il faut d’ailleurs notifier les progrès réalisés par les différents acteurs à ce sujet car auparavant, il était difficile de loger un casque sur ce type de véhicule. En parallèle, Peugeot a eu la riche idée de munir de série le Belville d’un top case d’une capacité de 37 litres, l’idéal pour ranger un casque intégral supplémentaire. Et ce n’est pas fini puis le plancher plat associé à l’accroche-sac permet l’emport d’un sac de sport. Toujours en matière de rangement, la boite à gants intégrée au tablier et verrouillable à clé dévoile une superficie suffisante pour y glisser une paire de gants, petit plus, elle renferme un port USB très utile à la recharge d’un smartphone. Enfin, le passager profite d’une paire de reposes-pieds escamotables identiques à ceux du Metropolis.
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