Essai Honda Forza 300 cm3 2018 : petit GT, mais grand coeur

Présenté en statique en mars dernier, nous avons enfin pu le prendre en main dans la belle ville de Nice et à Monaco. Au milieu d’une circulation dense entre les locaux, les touristes et la température dépassant les 30 degrés, les conditions ont été idéales pour son usage.

Force est de constater qu’il a reçu une belle évolution esthétique et ce changement est le bienvenu compte tenu des lignes vieillissantes de l’ancien. Exit, les lignes rondes et le look guidon bas et bulle basse. On rehausse le tout et on lui donne des traits plus agressifs, plus compacts et plus en rapport avec ce qui se fait actuellement sur le marché. On pourrait presque penser que les constructeurs se concertent pour faire du copier/coller dans les codes esthétiques… Mais bon, trêve de digressions. Le Forza est joli à regarder surtout la forme des éclairages, que j’ai pu observer dans les tunnels, qui le mettent vraiment en valeur. La bulle électrique de série est astucieusement dissimulée derrière un cache ne laissant aucune vis, ni système apparaître, les clignotants intégrés dans les rétroviseurs viennent compléter le tableau. L’ensemble est propre et bien monté, les peintures mates relèvent bien les formes du scooter, mais on met un bémol sur leur tenue dans le temps.

Cela a beau être un 300, il n’en affiche pas moins le gabarit proche d’un 125 cm3. Un gros effort a été fait sur la taille du coffre sous la selle. Le radiateur et la batterie ont été repositionnés pour gagner de la place et accueillir deux casques intégraux. 54 litres sont disponibles et on peut monter à quasi 100 litres de contenance avec le top case en option. Well done ! Et on n’oublie pas le vide-poches latéral avec prise 12 volts

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Côté équipement, le 300 n’affiche pas une liste longue comme le bras, mais dispose de l’essentiel pour cette catégorie et surtout de série ! On commence par la « Smart Key » qui se glisse dans la poche et qui permet d’actionner, le démarreur, le déverrouillage de la selle, du réservoir et du top case, d’une bulle électrique avec 110 mm de débattement et la présence d’un Traction Control déconnectable. On regrette toutefois l’absence du « start and stop » présent de série sur la version 125 cm3. Le tableau de bord reprend l’affichage de pas mal de modèles de la marque. Sur fond bleu, il affiche l’heure, la jauge d’essence, les trips, les indicateurs de consommation, la température ou encore la tension de la batterie. La navigation se fait via les deux boutons disponibles sur les commodos gauche du guidon.

La motorisation monocylindre de 25,5 chevaux à 7000 tr/min pour un couple de 27,2 Nm à 5750 tr/min, a été retravaillée sur les bas et mi-régimes et dispose d’une nouvelle boîte à air. Il nous vient tout droit du SH 300. Pour la partie cycle, on fait dans le classique, avec une fourche avant standard, une monte de pneu de 120/70 et 15 pouces et un simple disque de 256 mm, étrier deux pistons à l’avant, et pour l’arrière une double suspension avec un pneu de 140/70 pour 14 pouces et un simple disque de 240 mm.

L’autonomie annoncée est de 375 kilomètres et son poids total affiche 182 kilos.