Essai gant Knox Handroïd: la sécurité avant tout.
Un look façon Robocop, un accent très présent sur la sécurité et un nom incontournable dans la protection, le Knox Handroïd est à part dans le monde du gant. Nous l'avons testé pour vous.
Dès son arrivée sur le marché français lors des JPMS 2010, l'anglais intrigue. Il faut bien dire que son style atypique y est pour beaucoup : ajustement de la manchette par système Boa, protection en composite sur le dessus des doigts façon squelette…
Knox ne lésine pas sur les moyens et choisit du beau pour son haut de gamme racing. Cuir de kangourou pour la paume, cuir japonais pour le restant, l'assemblage se veut précis et bien réalisé avec des coutures extérieures au niveau des doigts (hors pouce) pour éviter toute fossilisation sous les ongles.
HAND ARMOUR
Il faut bien dire que l'idée d'armure est ici primordiale. Armure qui ne devra pas pour autant limiter le confort ni les mouvements en théorie. La pratique est un peu différente. En effet, le gant a besoin de quelques roulages pour se roder et se faire à vos mimines. Souple au niveau de la paume, c'est plutôt du côté des 4 tiges en composite en charge de protéger les phalanges que ça coince.
Une fois la main sur les poignées, les tiges ont tendance à écraser vos doigts. Résultat: des fourmis aux extrémités après une heure de roulage, qui se transformeront en fourmilière si vous dépassez les deux heures non stop.
Une fois le côté corset dépassé, le Knox devient plus confortable même lors des longs roulages. Notons que les autres protections savent, quant à elles, se monter discrètes et se font oublier immédiatement, même gant neuf.
On appréciera particulièrement l'ajustement Boa d'une précision exemplaire, les demi-coques rigides en composite encerclant le poignet qui procurent un réel sentiment de sécurité ainsi que les pads SPS (toujours dans la même matière) au scaphoïde et pyramidal bien implantés.
PERFORATION SOUHAITÉE
Typé racing même si notre test nous a emmené aussi sur la route, l'Androïde manque cruellement de perforations si vous ridez en été. Trop chaud pour une utilisation pistarde estivale, le gant est devenu une vraie cocotte minute lors de nos roulages à Pergusa (Sicile), d'autant plus que les nombreuses superpositions de cuir accentuent l'effet de serre. Notons pour sa défense que cet inconvénient deviendra vite un avantage en mi-saison ou sur les tracés nordiques.
Sous la pluie, le gant se tient correctement sans transfert de couleur sur vos mains. Quant aux empiècements antidérapants sur l'index, le pouce et la paume, ils prennent leur rôle au sérieux… normal me direz-vous les anglais sont habitués à la flotte !
FEETING OR NO FEETING
L'enfilage ne pose aucun problème, le gant se place bien sans ajustement. Facile à régler même ganté, le système à molette cranté (Boa) est un modèle du genre et de précision sans lâcher prise durant les balades.
Qualité que l'on ne retrouve hélas pas avec la lanière scratchée au poignet, toujours aussi pénible à manipuler à cause d'une lèvre façon Béatrice Dalle trop volumineuse.
La manipulation inverse est aussi facile. Seule l'extraction de l'Handroïd est un peu pénible en été du fait que ce dernier a tendance à coller à la main par son manque d'aération…
D'une amplitude suffisante, la manchette passera sans batailler au dessus de votre blouson ou combarde et propose un parfait raccordement avec ces derniers.
Pouvant compter sur une coupe précise et bien ajustée, le gant ne fait pas de pli ou d'ourlet lors de la prise des poignées et n'exercera pas pour autant de pression désagréable tout en proposant un feeling des leviers sans critique.
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération