Essai Furygan Blade Evo: présentation d'un blouson sport.
Avec quelques 40 années d'existence, Furygan a équipé, et équipe toujours, de grands noms de la moto, mais pas que. Nouveauté 2009, le Blade Evo arrive au catalogue catégorie racing. Mais que vaut ce blouson au quotidien ? Caradisiac Moto en fait l'essai sur 4 mois.
Le premier coup d'œil suffit pour comprendre que l'on a réellement affaire à un blouson sport : col court, manches préformées et coupe ultra cintrée mettent tout de suite dans l'ambiance.
Vous avez opté pour du racing, vous aurez du racing… c'est ce que semble rugir le félin tricolore !
SPIRIT
Design typé et cuir épais martelé, le Furygan Blade Evo a besoin d'être dompté avant de se faire à votre morphologie. Dur au cœur tendre, le blouson français ne fera pas de la résistance bien longtemps et mettra moins de deux semaines pour s'assouplir et s'harmoniser à vos formes.
Réalisé entièrement en cuir, aucune zone en stretch ne vient assister vos mouvements, mais les divers smocks bien placés et la coupe bien réalisée évitent toutes limitations gestuelles et autres freinages de quelque sorte que ce soit.
Bien fini, l'assemblage des diverses pièces composant le blouson ne laisse aucune place au hasard ni aux coutures maladroites. On note des inserts réfléchissants sur le torse et le dos, presque invisibles en journée. Discrets le jour, ils prennent tout leur sens la nuit en offrant au motard une bonne sécurité passive dans l'obscurité.
CONFORT ET PROTEC'
Le confort est bel et bien présent avec une doublure fixe en maille polyester très douce, agréable au jour le jour, et des coques qui savent se faire oublier instantanément. Sur ce sujet, Furygan ne lésine pas sur les moyens et propose de série des protections CE dans tous les sens. Les traditionnelles épaules et coudes (ici de marque Zandona) sont rejointes par une VRAIE dorsale SaS-Tec répondant aux normes européennes de niveau 2 EN 1621-2 (force transmise
Deux intérieures, deux extérieures, les poches de taille suffisante se ferment via un zip. Notons que le retour des beaux jours et le départ de la doublure chaude ne priveront le motard d'aucun rangement intérieur…
Avec une prise suffisamment longue pour être utilisée même ganté hiver, les manipulations des zips se font sans problème tant pour l'ouverture que la fermeture. Il en est de même pour la fermeture centrale qui s'actionne tout aussi aisément.
Les larges scratchs d'aisance au niveau des hanches s'ajustent sur l'avant. Plus pratique que vers l'arrière, ces serrages de bonne longueur seront de précieux alliés contre les entrées d'air suspectes et autres mouvements parasites.
SORTIE DE ROUTE
Bien pensées, les poches en charge de maintenir les protections ne retiennent pas les doigts lors de l'enfilage.
Ce n'est hélas pas le cas de la doublure chaude, facilement amovible, qui dirige vos mains vers une voie sans issue…
Avec une ouverture d'aisance sous chaque bras, la protection thermique laisse passer votre main entre la doublure et la manche lors de l'enfilage.
Résultat, la minime n'est pas à l'endroit où elle doit être, forçant à renouveler l'opération…
Énervante, désagréable, la protection thermique est vraiment bien loin d'être au point !
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération