Essai - Cineco City Slicker : plaisir écologique
Filiale électrique du géant chinois Zongshen, la marque Cineco débarque sur le marché des véhicules électriques en France par l’intermédiaire de son distributeur 1Pulsion (l’entreprise distribue également Cyclone). Cineco compte actuellement un modèle au catalogue la City Slicker. Une mini moto typée loisirs dans la lignée de la Honda MSX et la Benelli Tornado : bouille ravageuse, un équipement convenable avec en prime un prix placé. Essai
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Note
de la rédaction
12,9/20
Comme évoqué précédemment, Cineco clame son appartenance au groupe Zongshen dont la renommée mondiale n’est plus à démontrer. En effet, le groupe asiatique possède quatre usines géo localisées en Chine, emploie près de 12500 personnes et regroupe environ 800 ingénieurs. En parallèle de WhaTTz et Cyclone, 1Pulsion annonce la distribution des produits Cineco. Le développement du réseau est en cours mais la marque va profiter pour le moment des 65 points de vente que compte actuellement Cyclone.
La City Slicker est entrée depuis septembre dans sa phase de commercialisation. Et à en croire l’importateur le succès est déjà au rendez-vous.On n’en doute pas vraiment une seconde : Silhouette compacte, design plutôt aguicheur, difficile de ne pas succomber au charme de cette petite moto électrique ! La finition générale demeure honorable avec des plastiques qualitatifs correctement ajustés. Toutefois, quelques détails perfectibles viennent assombrir le tableau comme les charnières du ‘’coffre réservoir’’ qui montrent un peu de jeu lors de l’ouverture et de la fermeture. Dommage car l’ensemble respire le sérieux ! La tête de fourche dispose d’une signature lumineuse à Leds. Le bloc feu arrière avec les clignotants intégrés au carénage propose également du matériel moderne. Cependant, nous aurions apprécié un support de plaque un peu plus discret. Car si le sex-appeal de cette City Slicker n’est pas à remettre en cause, loin de là, les espaces de rangement sont réduits à peau de chagrin, logique, me direz-vous pour ce véhicule orienté loisirs. Néanmoins, l’utilisateur peut compter sur la surface du coffre qui, d’habitude reçoit quelques litres de carburant. Facile d’ouverture grâce à un simple tour de la clé de contact, la capacité offerte peut recevoir le chargeur de batterie, ainsi que quelques objets supplémentaires.
Le tableau de bord fédère une instrumentation entièrement digitale : ici, le superflu n’a pas sa place mais les informations proposées suffisent amplement à un usage quotidien (vitesse, totalisateur kilométrique, niveau de charge de la batterie). Sur le plan de l’ergonomie, ses dimensions lilliputiennes facilitent l’accès à bord : nul besoin de se plonger dans le mode d’emploi, il suffit d’étendre un peu la jambe pour se retrouver aux commandes. En effet, la selle culmine à seulement 765 mm avec en prime une selle assez étroite. Les petits gabarits mesurant moins d’1m70 trouveront rapidement leur place a contrario les plus grands se sentiront à l’étroit. Le guidon large et bas engendre une position du buste légèrement sur l’avant et les bras relativement tendus. Les genoux repliés mais sans plus (en tout cas pour votre serviteur) épousent parfaitement le relief peu prononcé des écopes latérales. L’assise peu épaisse, ne brille pas par son confort, malheureusement cette tendance se confirme par la fermeté du mono amortisseur non réglable placé en position centrale. Celui-ci n’arrive pas à enrayer ce sentiment d’inconfort même lorsque le bitume est de bonne qualité.
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