2. Essai - Cineco City Slicker : la moto passe-partout
Comme évoqué précédemment, cette City Slicker n’est sur le papier qu’un équivalent 50 cm3, bref pour faire court, il en résulte un usage exclusivement urbain. Et cela tombe bien, car circulez en agglomération de nos jours devient vite un cauchemar ! Ne boudons pas notre plaisir d’arpenter les rues surchargées de la capitale française au guidon de ce véhicule que l’on pourrait qualifier de joujou extra. Le cadre renforcé introduit un groupe motopropulseur de type Brushless de 1900 W alimenté par une seule batterie au Litjium-Ion. Elle est amovible mais son poids avoisine les 12 kilos, ce qui pourrait vite en décourager plus d’un à la longue. La régénération s’effectue via une connectique placée sur l’écope droite. Le temps pour une recharge complète est d’environ 4H30 via une prise domestique. Et l’autonomie réelle dans tout ça ? Il est vrai que, pour le moment au regard des infrastructures publiques actuelles, il faut bien calculer son coup. Et il faut bien avouer que sur ce plan, la petite chinoise se défend honorablement. En effet, nous avons réalisé une cinquantaine de kilomètres avec une charge en privilégiant le mode Eco par rapport au mode Power (sachant que l’importateur annonce 60 kilomètres). Sur le mode Eco qui bride la puissance, le moteur électrique répond assez promptement mais sans donner d’à coup, puis insuffle une légère impulsion aux alentours des 15 km/h avant d’atteindre sa vitesse légale de 45 km/h. Si l’on opte pour le mode Power, l’énergie arrive plus vite et se montre un peu plus linéaire jusqu’à sa vitesse maximale. La transmission par courroie apporte aussi entière satisfaction avec une certaine douceur et surtout un silence de cathédrale. Ici, pas de bruit strident, ni même un ‘’ZIIII’’ au démarrage, rien de tout cela ! Appréciable, mais il ne faut donc pas hésiter à signaler votre présence pour déambuler en toute sécurité.
Cette petite City Slicker est un véritable jouet dédié à un usage en agglomération: la conjugaison petit gabarit et faible empattement donne lieu à une conduite coulée, nul besoin de jouer des coudes pour se frayer un passage dans la jungle urbaine. Bien aidée par sa bonne répartition des masses et par l’adoption de roues de 12 pouces, la moto se faufile partout quand d’autres véhicules thermiques peinent à trouver leur place. La monte pneumatique Kingstone d’origine suffit à obtenir une adhérence sécurisante, attention toutefois à ne pas tomber dans l’excès de confiance surtout en cette saison où les chaussées deviennent de plus en plus piégeuses. Enfin le freinage, non couplé pour l’occasion puisqu’il s’agit d’un équivalent 50 cm3 s’avère correct au regard de la puissance diffusée sur le disque avant et sur le disque arrière. La fourche avant n’est pas trop mise en contrainte lors des phases de freinage appuyées.
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