

RENTRE TES BLANCS MOUTONS
Même par un temps à ne pas mettre un motard dehors, le Bell M5X résiste à la pluie et gardera votre tête au sec. Seule l'aération ouverte au niveau du menton pour éviter la buée laissera passer l'eau mais, une fois fermée, c'est le désert de Gobi à l'intérieur de l'intégral.
DUMBO
Le fabriquant US a travaillé sur l'intérieur afin de proposer au motard un confort en hausse par rapport à la version précédente. On retrouve un dégagement au niveau des oreilles tout à fait acceptable qui ne les maltraitera pas et laissera passer vos branches de lunettes si toutefois ces dernières sont fines.
OH LES FILLES, OH LES FILLES
Le passage des boucles d'oreilles est loin d'être agréable lors de l'enfilage du casque qui vous forcera à être peut-être moins coquette…
PARFUM DE COURSE
En optant pour un intérieur de couleur rouge, Bell ne fait pas dans la demi-mesure en proposant un casque racing. Différente et pistarde à souhait, la couleur est hélas vite salissante et demandera à être lavée plus souvent qu'une version noire… qui demande moins d'entretien mais est aussi plus terne.
Pour continuer dans le même registre, le manufacturier a imposé une fermeture de jugulaire par boucle double D ainsi qu'un joint d'écran complet. Du type ourlet, ce dernier joue parfaitement son rôle et isole convenablement tant du côté phonique que du côté venteux ce qui évitera toute intrusion d'air et autre remous à l'intérieur de l'intégral.
DANS LA BULLE
Voila LE gros point faible du M5X. Limitant votre champ de vision tant inférieur que supérieure, l'ouverture retenue par Bell est parfois un peu limite surtout sur piste. La tête dans la bulle, le haut du casque vient hélas flirter avec votre regard… et comme un petit copain jaloux, c'est loin d'être agréable à l'usage.
Faiblard, le crantage de l'écran s'avère insuffisant lors d'un usage routier et dépourvu de tout ergot facilitant les manœuvres, il n'est pas docile pour les ouvertures et, ganté en hiver, la manipulation vire à une mission impossible... sans compter l'ouverture de ce dernier digne d'un asthmatique... dommage.
DE L'AIR
Amovible au niveau de la mentonnière via un curseur interne tout à fait accessible, la ventilation joue parfaitement son rôle avec un bon débit en position ouverte et un barrage efficace une fois fermée.
Au nombre de deux sur le haut de la calotte, assistées par le même nombre d'extracteurs arrière, les ventill' supérieures ne sont pas convaincantes et ont du mal à se faire ressentir même en hiver… bonne nouvelle me direz-vous puisqu'elles sont fixes… La question se posera donc cet été… !
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