Essai - Aprilia SR GT 125 : outil multifonction
La marque italienne Aprilia fait son grand retour sur le marché des scooters 125 cm3 avec la commercialisation du SR GT. Le dernier-né de Noale s’invite sur le segment des machines typées ‘’SUV’, une catégorie en pleine expansion. Il rejoint le Kymco DTX en attendant l’arrivée d’autres productions à moyen terme.
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Note
de la rédaction
13,2/20
Dévoilé un peu à la surprise générale lors du dernier salon de Milan, le SR GT symbolise le renouveau de la firme de Noale après l’arrêt successif des Scarabéo, Leonardo et Atlantic. Un retour aux affaires qui ne passe pas inaperçu puisque le SR GT joue la carte du baroudeur urbain agrémenté d’une petite touche sportive sans cocher la case ‘’radicale’’. Un choix pertinent sur un segment de marché qui cartonne notamment avec le Honda X-ADV. Produit au Vietnam à l’instar des Medley et Liberty, l’Aprilia SR GT attire la rétine par son gabarit compact et ses lignes bien proportionnées. Cependant, quelques carénages supplémentaires au niveau des genoux auraient été appréciables. Les matières carbones dissimulées sur le tablier rajoutent un point de bonus à la finition, déjà très qualitative.
Passé cette revue des troupes en bonne et due forme, le SR GT 125 propose des aspects pratiques un peu en retrait par rapport au véhicule taiwanais : l’imposant tableau entièrement numérique dispense de la plupart des informations utiles (totalisateur kilométrique, compteur de vitesse, autonomie kilométrique en carburant, jauge à essence). Le coffre sous la selle offre une capacité restreinte avec la possibilité de loger un intégral de petite taille ou une calotte jet à écran. Sur ce point, le Kymco DTX 125 fait mieux avec deux casques ! Et un port USB est disponible dans le vide-poche gauche, dont la surface globale d’emport se limite à de petits objets personnels. Toutefois, ce branchement permet la recharge d’un smartphone, pratique pour utiliser la plateforme MIA disponible en option au tarif de 172 € (Top Box en aluminium de 32 litres, pare-brise haut et protections périmétriques sont également proposés au catalogue optionnel).
L’imposant tunnel central ne facilite pas l’accès à bord. Cet Aprilia réserve donc, selon la morphologie, un accueil mitigé à ses occupants avec une assise haute (799 mm, soit 14 mm de plus que son rival taïwanais), mais un poil plus étroite à l’embase. Même si les échancrures favorisent l’accès à bord, les gabarits mesurant moins de 1,75 m ne seront pas très à l’aise dès les premiers tours de roues avec une demi-pointe des pieds au sol. La position de conduite offre une vision lointaine avec un guidon typé naked qui, en statique, peut paraître large mais dans la réalité, il révèle une posture des bras tout à fait naturelle.
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