Émissions : la justice américaine promet à Fiat de lourdes amendes
Lorsque l’on parle de taux d’émissions polluantes d’automobiles manipulées par les logiciels truqueurs malignement à l’œuvre sur leur moteur, on pense naturellement au groupe Volkswagen. Un constructeur allemand à qui l’on doit ce nouveau terme de « Dieselgate » qui occupe beaucoup tribunaux et juristes de tout bord. Surtout aux États-Unis où le système et la considération portée à la probité et au client semblent plus grand qu’en Europe si l’on en juge par les décisions prises. Une jurisprudence constituée dont va devoir s’informer le groupe Fiat Chrysler Automobiles (FCA), à son tour dans le viseur de la justice américaine…
Le département de la Justice américain a annoncé la couleur au groupe à Fiat Chrysler Automobiles. Ce dernier est accusé de l'utilisation illégale d'un logiciel de manipulation des émissions polluantes des moteurs diesel de 104 000 de ses voitures et SUV vendus aux États-Unis.
Comme il est prévu chez l’Oncle Sam, le département de la Justice a envoyé une proposition de règlement à l'amiable aux avocats de Fiat Chrysler. Avec cette mention : qu'un règlement à l'amiable ne peut être envisagé qu'en échange de "d'amendes au civil très substantielles".
Pour avoir un ordre d’idée sur cet impératif, il faut se rappeler que Volkswagen a accepté de verser jusqu'à 25 milliards de dollars pour régler tous les litiges liés au "dieselgate" et racheter ses véhicules polluants aux États-Unis.
Fiat Chrysler s'est refusé à tout commentaire. Mais pas la bourse. Le titre Fiat Chrysler coté à New York a terminé sur un plongeon de 7,16 %.
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