Economie : c'en est terminé pour Horex
Ils rêvaient de renaissance d'un blason pour s'affirmer comme le second constructeur teuton, mais c'est dans un froid couloir d'un palais de justice qu'ils ont reçu l'extrême onction. Chez Horex, on est mort en silence. Placé en redressement judiciaire depuis septembre dernier, la marque ne s'est finalement pas relevée de ses difficultés. Aucun repreneur à l'horizon. Fin de l'histoire.
La conjoncture ne se prêtait pas à un roadster équipée d'un six cylindres d'origine Volkswagen s'échangeant à un tarif tournant dans les 20.000 euros. L'aventure avait commencé en 2010 et trois modèles VR6 Roadster, VR6 Classic et Cafe Racer 33 composés la famille. Le joyau était cet inédit six cylindres incliné en V à 15° de 1 218cc. Une origine Volkswagen que l'identification VR6 adoubait alors que, plus tard, est arrivée une version à compresseur.
35 points de vente avaient été répartis sur une zone géographique allant de l'Allemagne à l'Autriche en passant par la Suisse. Le dernier opus sorti aura été un Café Racer produit à trente trois exemplaires et proposé au tarif de 33.333 euros. Une version spéciale qui se targuait d'une robe en argent brossé du plus bel effet tandis que Öhlins, Brembo et Bosch se chargaient de l'indispensable périphérie. Quant à la plus-value esthétique, elle était apportée par l'enseigne LSL qui apporte, entre autres, ses chromes et une nouvelle selle. Un trigramme allemand qui a trente ans d'expérience. Mais de tout cela, il ne reste plus rien. Locaux et salariés vont devoir tourner la page.
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