Éclairage : les constructeurs ne sont pas des lumières
C’est pour le moins essentiel pour la sécurité mais on ne peut les juger que la nuit tombée. Ceux-là sont les phares qui ne sont jamais évalués au moment de l’acquisition d’une voiture. Et pourtant, ils sont bien utiles et leur capacité limitée peut vous plonger dans une humeur sombre. On aurait pu penser qu’un éclairage de mauvaise qualité relevait de la nuit des temps depuis l’avènement des LED et autres xénons. Mais une étude américaine a mis en lumière des zones d’ombre chez certains constructeurs. Premium y compris.
C’est une étude menée par l'IIHS qui est un institut d'étude automobile américain, soutenu par des assureurs. D’après celle-ci, il y aurait de fortes disparités suivant les modèles proposés sur le marché de l’automobile en matière d’éclairage. Les conclusions vont même jusqu’à insister sur d'importantes lacunes qui touchent tout autant les modèles dits premiums.
31 modèles ont ainsi été mis en lumière et si certains ne sont connus qu’outre-Atlantique, d’autres sont aussi proposés sous nos latitudes. L’IIHS a pris des voitures neuves qui ont été soumises à différentes situations en ligne droite, virage serré ou progressif. Les feux de route et surtout les feux de croisement, le plus souvent utilisés ont été évalués. La notation a porté sur l'éclairage d'éléments précis et sur l'absence d'éblouissement des autres usagers.
Au bilan, un classement qui met sous les projecteurs la Toyota Prius mais rejette dans l’ombre des modèles que l’on aurait cru mieux armer du genre Mercedes Classe A ou BMW série 3. Pour l'IHHS, il est clair que le prix de la voiture n'a aucune influence sur la qualité de son éclairage. Parfois avoir des Xénons ou des LED ne signifie pas être mieux loti qu’un congénère en halogène. Un comble.
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