DS et Michelin vont vous apprendre à voyager en électrique
Les deux entreprises s’associent pour publier un guide répertoriant 30 itinéraires qui vous feront (re-) découvrir la France au rythme de l’électrique.

Dans le milieu de la mode, on appelle ça une collab’ : DS Automobiles, la marque française premium du groupe Stellantis, s’associe au champion du pneumatique pour éditer un guide tout simplement baptisé "L'art du voyage électrique", disponible en librairie à partir du 25 avril.
Il ne s’agit donc pas de traverser la France à fond de train, vous l’aurez compris, mais au contraire de partir à l’aventure en douceur, à travers 30 itinéraires que l’on nous présente comme "éclectiques" et, surtout "pensés pour la mobilité électrique […] en prenant le temps de la découverte et de l'inattendu."
Au menu, des informations culturelles, pratiques et gastronomiques, Michelin oblige, mais aussi des données concernant les réseaux et points de charge publics, dont on rappelle qu’ils sont au nombre de 163 656 à l’heure où nous publions cet article, ce qui fait de la France l’un des pays les mieux adaptés d’Europe à la mobilité "zéro émission."

Une façon de remettre à l’honneur l’art du voyage en tant que tel, comme à l’époque des pionniers de l’automobile. Il est d’ailleurs à noter que c’est la Ds N°8 qui sert de fil rouge à cet ouvrage, voiture à la technologie dernier cri – 750 km d’autonomie revendiquée – mais dont la livrée bicolore évoque une époque lointaine où l’automobile était encore un objet noble, dont l’usage et la pratique était avant tout perçue comme une aventure. Les mauvaises langues diront d’ailleurs qu’avec tous les arrêts-recharge qu’impose l’électrique, on ne voyage guère plus vite qu’il y a un siècle.
Mais laissons-les à leurs sarcasmes, pour donner la parole à Mathieu Flonneau, qui signe la préface de l’ouvrage : "Nous vivons, actuellement, dans un contexte d’hostilité à la route, sur fond de réchauffement climatique. Or, il existe une résilience routière, une forme d’empathie. L’enjeu est que la route peut être pensée différemment, elle peut tout à fait être "éco-friendly". L’usage de la route peut très bien être modéré, transformé et en harmonie avec la nature. On ressource l’automobilisme, on ne le renie pas, c’est une redécouverte vertueuse", clame l’enseignant-chercheur, spécialiste des questions de mobilité. "J’entends depuis longtemps des critiques, avec une archaïsation de la route. Ce qui peut être contesté, c’est le système routier, mais pas la route ! La route relie les gens, elle valorise les libertés individuelles. On peut très bien avoir un discours de légitimité routière et parler d’universalisme et d’humanisme."
"L’art du voyage électrique", 400 pages, 24,95 euros, disponible à partir du 25 avril 2025.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération