Critiques et éloges de la nouvelle Renault Twingo électrique
Géniale ou ratée, cette nouvelle Renault Twingo de quatrième génération dont la version de série arrivera en 2026 ? Comme d'habitude, les avis sont partagés sur le sujet.
La fameuse voiture électrique à petit budget « Legend » de Renault prend finalement la forme d’une Twingo, la quatrième du genre. Aux côtés des futures Renault 4 et 5, elle incarnera l’entrée de gamme électrique de la marque au losange à partir de l’année 2026. Dévoilée officiellement jeudi dernier dans le cadre du « capital market day » de Renault, elle affiche des lignes fortement inspirées de la toute première Twingo de 1992. Il s’agit d’un choix totalement assumé de la part du constructeur qui, comme pour les futures 4 et 5 basées sur les R5 et 4, veut poser la Twingo originelle en icone historique. De quoi répéter un peu la stratégie qu’avait déjà eu Luca de Meo (le patron du groupe Renault) dans sa précédente vie chez Fiat, où il avait contribué au développement de la 500 moderne lancée en 2007.
Alors, est-ce une idée géniale ou un levier marketing un peu facile ? Comme d’habitude en matière de style automobile, les avis semblent partagés même si l’approche de Renault fait beaucoup réagir. Y compris au sein de la rédaction de Caradisiac : « Renault essaie de séduire les quincas et les sexagénaires qui se souviennent avec nostalgie de l’avant de la Twingo 1 et de l’arrière de la Twingo 2 », estime Michel Holtz. « Les quadras aussi car j’aime bien », répond Julien Bertaux qui salue une auto « toute en rondeurs ». « Ca fait du bien un peu de douceur au milieu de ces voitures toutes plus agressives les unes que les autres. Je la trouve jolie », ajoute-t-il.
« J’aime modérément », tempère un Olivier Pagès circonspect. « Pas beaucoup d’imagination, un mélange de trop de choses », pense-t-il. « J'aime bien, et c'est plutôt malin de la part de de Meo de réinterpréter les succès du passé. Mais après la R4, la R5 et la Twingo, faut-il espérer (ou redouter) le retour de la Fuego ou de la R25? », s’interroge Pierre-Olivier Marie. « Elle cherche à titiller la fibre nostalgique de ceux qui ont connu la première génération en tant que conducteur heureux. C'est réussi, sauf que c'est la preuve d'un manque d'inspiration et d'imagination (un peu). Et si elle fait 200 km, même pour 20000 euros j'en veux pas... », explique Manuel Cailliot.
Moins chère, mais encore trop chère ?
Rappelons que cette future Twingo doit afficher un premier prix contenu légèrement sous les 20 000€ quand elle sortira en 2026. Il s’agit d’une baisse significative par rapport à la Twingo E-Tech actuelle, facturée 25 250€ en tarif de base. Mais dans un contexte où une part importante des automobilistes trouve toujours l’automobile électrique trop chère, cette Twingo restera moins abordable que le modèle d’origine proposé à 55 000 francs en 1992, soit 13 190€ actuels. Certes, le bonus écologique permettra de réduire son prix à 15 000€ (s’il reste à 5 000€ en 2024), mais certains lecteurs de Caradisiac se sont offusqué qu’une petite auto populaire comme la Twingo se retrouve aussi chère.
Rappelons que dans sa version thermique, le modèle actuel coûte tout de même 16 750€. Les optimistes objecteront au contraire qu’une Twingo moderne et forte en personnalité à 20 000€, c’est déjà mieux qu’une Dacia Spring à 20 800€. Sans devenir aussi abordables que les modèles thermiques, les micro-citadines et citadines électriques sont tout de même en train de baisser leurs prix ce qui constitue objectivement une bonne nouvelle.
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