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Covoiturage : quel impact réel sur l’environnement ?

Près de 16 millions de Français disent avoir covoituré au moins une fois dans l’année. Avec quel effet pour l'environnement ?

Covoiturage : quel impact réel sur l’environnement ?
Covoiturage : quel impact réel sur l'environnement ? ©La Provence Maxppp

D’après les données de l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) publiées ce 10 septembre, 33 % des Français disent avoir covoituré au moins une fois dans l’année. Soit, 16 millions de personnes.

Le phénomène touche tout le territoire : campagnes, villes moyennes, métropoles. Pourtant, à y regarder de plus près, le bénéfice climatique du covoiturage se veut contrasté.

Courte distance : des trajets optimisés

Essentiellement utilisés dans le cadre de trajets domicile travail, les trajets courts, inférieurs à 80 kilomètres, affichent un taux d’occupation par voiture compris entre 2,2 passagers (via plateforme), et jusqu’à 2,9 (en informel). Dans ce cadre, le covoiturage permet un gain d’environ 3 kg d'équivalente CO₂ par trajet.

« À l’échelle nationale, 7,8 millions de trajets de covoiturage courte distance via plateformes ont été effectués en 2023 soit un gain total de 23 000 tonnes d'équivalent CO2 / an, (l’équivalent des émissions totales de 3 000 personnes) », souligne l'ADEME. Une goutte d'eau au regard des 126 Mt équivalent CO2 émis par le secteur des transports en France.

Longue distance : un vernis écologique

Le covoiturage longue distance, supérieur à 80 kilomètres, ne tient pas ses promesses environnementales. Dans la majorité des cas, 70 % des passagers longue distance seraient montés dans un train ou un autocar s'ils n’avaient pas covoituré. Sans cette option, 18 % d'entre eux auraient pris leur propre voiture pour faire le voyage et à peine 12 % auraient renoncé à leur trajet.

Côté conducteurs, 91 % d’entre eux auraient fait le trajet quoi qu’il arrive, même seuls à bord. Le covoiturage n’évite donc pas la circulation d’un véhicule. Malgré des taux d’occupation de 3,2 à 3,3 passagers par voiture, l’impact carbone d’un covoiturage longue distance est « quasi neutre » conclue l’ADEME.

Quel avenir pour la pratique ?

Selon le baromètre annuel de Vinci autoroutes, publié en septembre dernier, l'autosolisme a progressé de 2,9 % par rapport à 2023 sur son réseau autour des grandes métropoles. D'après l'étude, la pratique du covoiturage est « à son niveau le plus bas depuis la création du baromètre en 2021 ». Selon Vinci autoroutes « Il faudrait que le nombre de covoitureurs soit multiplié par trois » pour répondre à l’objectif de 3 millions de trajets jours voulu par le plan national covoiturage du quotidien.

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