Confinement : la mortalité routière dégringole
En mars, le nombre de morts sur les routes a chuté de 40 %. C'est évidemment lié aux mesures de confinement, avec une forte baisse de la circulation à partir du 17 mars.
Vous l'avez sûrement constaté. Depuis la mise en place des mesures de confinement, le 17 mars, les routes se sont vidées. Les Français suivent les consignes, à savoir devoir rester chez eux, et ne sortir que pour le strict nécessaire. Cela a eu une conséquence heureuse : une chute de la mortalité routière.
154 personnes ont perdu la vie sur les routes, soit 101 de moins qu'en mars 2019, et un recul de 39,6 %. La sécurité routière indique que "la baisse concerne la plupart des catégories d'usagers. Seule la mortalité des conducteurs professionnels en véhicule utilitaire ou poids lourd ne baisse pas". Jamais un bilan mensuel aussi bas n'avait été enregistré par la sécurité routière. Les autres indicateurs suivent la même chute. Le nombre d'accidents a ainsi reculé de 43,2 %, à 2 443 chocs. Le nombre de victimes a chuté de 44,1 % à 3 119.
Pour autant, l'heure n'est pas au triomphalisme bien sûr. D'autant que pour David Julliard, l'adjoint au délégué à la sécurité routière, "ce sont des chiffres en trompe-l’œil", car il souligne que "cette diminution est inférieure à celle du trafic". Il s'agit donc d'un "chiffre supérieur à ce qu'on attendait".
Pierre Chasseray, de l'association 40 millions d'automobilistes, juge même le bilan "catastrophique". Selon lui, "on est dans une période où il devrait y avoir zéro accident. Chaque accident est un échec terrible de comportement".
Les forces de l'ordre ont d'ailleurs constaté depuis le début du confinement une hausse des gros excès de vitesse.
Avec AFP.
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