Par Anonyme
M. Philippe de Villiers, candidat à la présidentielle et président du Conseil Général de Vendée se présente comme un défenseur de l’environnement. Dans sa publication officielle (Le Journal de la Vendée) le Conseil Général inonde ses colonnes d’articles voulant démontrer son attachement à l’environnement ! Hélas la réalité sur le terrain n’est pas aussi belle qu’on voudrait le faire croire. M. de Villiers a une façon de voir la protection de l’environnement toute personnelle. C'est-à-dire que son élan écologique s’arrête aussitôt que ses intérêts ou ceux de ses amis peuvent être défavorisés par des mesures de protection de l’environnement. Dans une petite commune de son département (Talmont Saint Hilaire) le choix d’un tracé du contournement de cette bourgade a été dicté par le Conseil Général pour protéger les terres de l’ancien maire de cette commune, également ancien vice-président du Conseil Général. Et pour cela M. de Villiers n’hésite pas à faire le choix d’un tracé coupant un site paysagé et naturel remarquable (la vallée et estuaire du Payré) après modification arbitraire des zones protégées alors qu’un autre tracé répondant mieux aux problèmes de flux de circulation est ignoré ou rejeté.
Heureusement des associations ont déposé à la Commission Européenne un dossier très complet sur les risques environnementaux que causerait le tracé sud du contournement de Talmont Saint Hilaire et sur le non-respect des lois communautaires. Ce dossier est enregistré comme une plainte pour non respect des lois communautaires de protection de l’environnement. Ce qui faire dire à M. de Villiers dans le journal Ouest-France : « Les technocrates irresponsables de la Commission Européenne détiennent entre leurs mains le dossier de la déviation de Talmont St Hilaire ». Voilà la réalité de l’engagement de M. de Villiers pour l’environnement.