Ce que Carlos Tavares pense de son remplaçant à la tête de Stellantis
L’ancien président-directeur général du groupe Stellantis pense que le choix de son remplaçant Antonio Filosa paraît « logique et crédible » et ne semble pas nourrir de rancœur à l’encontre de ceux qui ont précipité son départ.

Carlos Tavares ne travaille plus pour Stellantis depuis l’année dernière. Homme du redressement de PSA lors de la précédente décennie, il a finalement été écarté par les actionnaires de Stellantis en raison d’une gestion jugée intenable pour ses équipes à qui il demandait de réussir de plus en plus de choses avec de moins en moins de moyens, mais aussi de bénéfices en chute libre pour l’exercice 2024 après une belle année 2023.
C’est désormais Antonio Filosa, l’ancien responsable de toutes les opérations américaines de Stellantis, qui occupe son poste. Et comme ont pu le constater les journalistes de Bloomberg qui l’ont interviewé dans sa propriété au Portugal, il semble plutôt bienveillant à son égard : « le choix d’Antonio Filosa paraît logique et crédible. Il bénéficie d’un bon soutien des actionnaires, alors voyons voir ce qu’il arrive à faire », a-t-il déclaré à ce sujet.
Carlos Tavares n’en veut pas à ses anciens patrons
« Je n’ai rien contre personne, pas même ceux qui ont rendu ma vie plus difficile lorsque j’étais le président de Stellantis. Dans la vie, il y a des moments où on arrive à un croisement et où certains décident qu’il est temps de prendre des chemins différents. C’est très bien comme ça », confie-t-il.
Carlos Tavares est pessimiste pour les constructeurs automobiles européens
« Je pense qu’il va se produire davantage de fusions au sein des constructeurs automobiles européens à l’avenir, dans le but de réduire les coûts et améliorer les synergies. Cela se produira inévitablement car ces constructeurs vont se retrouver en crise », affirme-t-il.
Toujours d’après Bloomberg, Carlos Tavares se concentre actuellement sur des investissements dans sa ferme, son vignoble de la vallée du Douro au Portugal ainsi que certains hôtels. Il dit aussi réfléchir à prendre des parts dans une petite compagnie aérienne et suit de près l’économie des soins de santé, de l’intelligence artificielle et de l’industrie de l’habillement. Mais il conduit aussi toujours des voitures de course au moins une fois par mois, précise-t-il !
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