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Camping-cars et fourgons : le casse-tête du stationnement

Dans Pratique / Autres actu pratique

Michel Holtz

La vanlife, c'est la liberté. Celle de rouler, certes, mais pas toujours celle de s'arrêter à l'endroit souhaité. Entre interdictions et limitations, il existe heureusement des solutions, qu'elles soient gratuites ou payantes.

Camping-cars et fourgons : le casse-tête du stationnement

Vous êtes de plus en plus nombreux à vous intéresser aux fourgons aménagés et aux camping-cars. C’est pour cette raison que, chaque samedi, vous pourrez découvrir toute l’actualité, les nouveaux modèles et les astuces pour tout connaitre de cet univers.

 

 

Dans le petit monde, même s'il est de plus en plus grand, du camping-car et du fourgon, il est un élément qui donne parfois des sueurs aux occupants des vans et des cellules : le stationnement. Que ce soit pour une heure, une nuit ou pour quelque temps, la tout est affaire de lois, de signalétique, de jugeote et, parfois, de diplomatie.

En principe, tout est permis et tout est possible, ou presque. Car sur la carte grise d’un camping-car ou d’un fourgon, figure la mention M1. Ce qui signifie qu’il se conduit avec un simple permis B. ce qui signifie aussi qu’il est autorisé à se garer comme n’importe quelle voiture qui se respecte : sur une place de parking, ou dans la rue ou le panneau « interdit de stationner » n’est pas affiché. Sur ces fameuses places, rien n’interdit non plus de se garer toute une nuit. On peut donc, en principe, dormir sur la place du village ou le parking du supermarché, même si dans ce dernier cas, l’esprit bucolique et aventurier a tendance à s’estomper.

Se garer n'importe où ? En principe oui

Sauf que se garer ne signifie pas que l’on peut se laisser aller à étaler son auvent, sa table de camping, ses pliants et son barbecue. On peut dormir certes, prendre sa douche aussi, mais en toute discrétion, ce qui enlève un peu de glamour aux virées du week-end. D’autant que ce sacro-saint principe de liberté se heurte très souvent à des interdictions spécifiques. Dans nombre de villes, surtout les plus touristiques, fleurissent de jolis panneaux bannissant les camping-cars. Pour bien faire comprendre que la vanlife est bannie, des barrières poussent comme des champignons, généralement à hauteur de 2 m, pour faire fuir les insistants.

Ce Volkswagen Combi concept pourra, en principe, se garer sur tous les parkings. À condition de baisser son toit relevant pour y accéder.
Ce Volkswagen Combi concept pourra, en principe, se garer sur tous les parkings. À condition de baisser son toit relevant pour y accéder.

Mais dans ce cas, qu’en est-il des vans, du type Volkswagen Transporter aménagé qui passent sous ces barrières ? Ils sont parfaitement en règle, même si plusieurs litiges ont déjà eu lieu avec des policiers municipaux trop scrupuleux, jugeant que ce sont des vans comme les autres. Les amendes se sont parfois réglées devant un tribunal et les vanlifers ont eu gain de cause, mais les imbroglios jurdico-administratifs ont tendance à gâcher les vacances. Attention toutefois. Car si l’interdiction faite aux camping-cars de stationner dans une commune doit être obligatoirement signalée, elle est parfois seulement indiquée à l’entrée de la ville et non pas sur les parkings eux-mêmes. Vigilance donc.

La France, bien équipée en aires dédiées

Pour éviter ces litiges, le plus simple consiste à se garer sur une aire dédiée. Elles sont généralement bien indiquées et permettent parfois de vidanger ses eaux usées et de remplir les réservoirs d’eau fraîche. Ces aires sont souvent gratuites, alors que d’autres, mieux équipées sont payantes. Loin d’être rares, il en existe près de 40 000 en France, ce qui situe l’hexagone dans le top 3 européen des équipements en la matière.

Parking ou camping, voilà qui est bien pratique. Mais dans ces aires de stationnement, l’esprit de la vanlife est quelque peu oublié. Car si l’on dispose d’un tel équipage, c’est aussi pour s’arrêter n’importe où et n’importe quand. Et l’un des jeux préféré des adeptes de ce mode de déplacement, c’est de dénicher LE spot, celui ou peu de gens se sont aventurés, celui que nul panneau et nulle interdiction ne sont venus troubler. Ces spots existent à la campagne comme à la montagne et leurs découvreurs les plus généreux les partagent parfois sur l’appli que tout camping-cariste ou fourgonneur a installée sur son téléphone : Park4night, un réseau d’échange entre adeptes.

Une autre appli, baptisée HomeCamper propose elle aussi des spots pour s’arrêter l’espace d’une nuit ou plus. Mais ce sont des lieux privés, ou des particuliers accueillent, contre rémunération dans leur jardin ou dans leur cour, des engins venus passer un moment. Enfin, le site France passion est quant à lui dans une démarche plus généreuse. Il réunit des agriculteurs qui offrent des étapes gratuites dans leur ferme. Évidemment, il est de bon ton, en repartant, de faire quelques emplettes de produits concocté par l'hôte généreux. Une manière de soutenir la démarche, et de déguster de meilleurs aliments que ceux que l’on a acheté la veille au supermarché, sur le parking duquel on a passé la nuit.

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