Bosch en "sauveur" européen du semi-conducteur
Le planning ne pouvait pas mieux tomber pour Bosch qui vient d'inaugurer une usine de semi-conducteurs en Allemagne, en pleine pénurie mondiale pour les constructeurs automobiles.
Après les batteries, les semi-conducteurs. La décennie actuelle est décidément celle du revirement pour l'Europe, qui, dans certains domaines, entend réduire sa dépendance à l'Asie. La pandémie et le rebond de l'économie ont créé un énorme goulot d'étranglement sur les semi-conducteurs, alors que l'automobile devient de plus en plus gourmande en la matière, la faute aux nouvelles technologies embarquées et à la connectivité à outrance.
Problème : les leaders mondiaux du semi-conducteur sont asiatiques. Mais pour Bosch, le planning est presque parfait. L'un des plus gros fournisseurs mondiaux de l'automobile avait commencé, en 2018, à construire une usine de semi-conducteurs près de Dresde, sans anticiper la crise qui allait arriver.
Cette semaine, les plus hauts responsables politiques allemands et européens ont inauguré cette usine, qui produira donc ces petits composants indispensables. Mais Bosch prévient d'emblée : l'entreprise allemande ne sera pas un "super héros". Et même si cette usine permettra de réduire, un peu, la crise actuelle dans le secteur, elle reste dépendante de certains fournisseurs externes à l'Europe.
Les premières livraisons pour l'industrie automobile se feront en septembre prochain.
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