Si, en France, l'actualité économique s'est quelque peu assoupie au cours de l'été, ce n'est pas le cas en Chine ou le PDG de BYD entend bien déclarer la guerre à l'industrie automobile occidentale. Wang Chuanfu veut rallier les autres marques locales pour partir en croisade. Est-il un Tartarin de Pékin ou un rusé sioux ? Explications.
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Pour retrouver les premières traces du projet Mia Electric, il faut remonter à l'été 2011. En presque six années de vie, la petite électrique si chère à notre ministre de l'Ecologie a connu pas mal de déboires. Aujourd'hui, les quelques exemplaires qui roulent encore sont vendus aux enchères.
On a coupé la tête au vilain petit canard Mia dont la vocation électrique ne l'a pas empêché d'être plumé. Un échec d'autant plus douloureux que des deniers publics y ont été engloutis. On rappellera que la région Poitou-Charentes, sous l'impulsion de sa présidente Ségolène Royal, était entrée dans le capital de cette aventure à hauteur de 11%. Les restes de l'enseigne Mia Electric viennent d'être vendus à l'encan. Et, surprise, on y a appris que le concept allait reprendre vie en Vendée.
Tout ça pour ça. Au moment où la ministre Ségolène Royal veut faire de l'automobile électrique un des symboles de son ambition de transition énergétique, c'est une marque qui produit ce genre de voiture que l'on débranche dans sa propre région de Poitou-Charentes. L'enseigne Mia en a cette fois bel et bien fini avec son aventure automobile. Ses actifs seront vendus aux enchères dès la rentrée.
C'est hier que le tribunal de Commerce de Niort devait donner sa décision sur les offres de reprise de Mia Electric présentées il y a quelques jours. Malheureusement pour les employés qui espéraient encore que l'offre de Mia Generation soit acceptée, le tribunal a estimé que là aussi, le dossier n'était pas assez solide. Cette fois-ci, c'est vraiment la fin.
Mia Electric ne veut pas mourir et va finalement peut-être survivre. On a en effet appris que 4 offres de reprise existent, un espoir qui, toutefois, ne permettra pas de sauver tous les emplois.
Le mois dernier, le tribunal de Niort avait prononcé la mise en redressement judiciaire de Mia Electric laissant ainsi encore planer un petit espoir pour le constructeur de la petite Mia électrique. Espoir douché ce jour après l'annonce de la liquidation judiciaire de l'entreprise.
Heuliez et Mia Electric font chambre à part depuis plusieurs années maintenant (2010), c'est donc bien le groupe qui construit la petite Mia électrique qui vient de voir arriver un nouvel investisseur dans son capital. C'est une société d'investissement présidée par le Coréen Mark Rho qui débarque après la signature d'un contrat prometteur en Asie.
Le marché des véhicules électriques évolue très lentement en Europe, et son actualité est plus intense sur les modèles existants que sur les véhicules qui pourraient voir le jour. Justement, Mia Electric vient de baisser le prix de sa Mia à 10 500 euros, bonus déduit.
L'UGAP est la centrale d'achat public qui lance les appels d'offres et passe commande pour les matériels à destination des organismes de service public. Ainsi lorsqu'il faut renouveler un parc d'automobiles dans la Police ou ailleurs, c'est l'UGAP qui gère le processus. Après le lot de 2000 Toyota Yaris Hybride récemment commandé, le dernier appel d'offres concernant 2600 voitures électriques vient d'être remporté par Renault et MIA electric.
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