Après un rejet de 3 des 4 offres de reprise il y a quelques jours, les employés de Mia Electric se raccrochaient à l'unique espoir incarné par l'offre de Mia Generation qui était la seule à préserver quelques emplois (environ 70 sur 250). Hier, le tribunal de Commerce de Niort a rendu publique sa décision qui malheureusement signe pour de bon la fin de l'entreprise de Poitou-Charentes. Le tribunal a en effet estimé que les 300 000 euros proposés par Georges Dao (distributeur de Mia dans le Sud) et ses 7 associés dans le cadre du projet Mia Generation étaient insuffisants pour faire vivre la société.
Désormais, commence une procédure de cessions des actifs de l'entreprise aux enchères qui laisse un dernier espoir aux salariés qui imaginent encore possible la reprise de l'usine par ce biais. Ces derniers estiment que Michèle Boos qui dirigeait l'entreprise depuis 2013 n'a pas eu assez de temps pour relancer l'entreprise plombée par les 100 millions d'euros de perte accumulés les années précédentes mais pensent toujours que la production de la Mia peut reprendre.
S'il reste un espoir, il est vraiment minime désormais.
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