Lotus continue sur sa lancée des éditions spéciales. Après s'être attaquée à l'Exige, la marque revient sur l'Evora qui avait déjà eu droit à une variante Sport 410 l'an dernier. Cette fois, l'Evora est poussée à 436 ch et devient ainsi la Lotus de route la plus puissante de l'histoire.
Cet épisode de la Minute du propriétaire met en lumière un outil destiné à dévorer de la GT sur circuit : la Lotus Exige Cup 240. Pour en rajouter une couche, cet exemplaire de la sportive anglaise est équipé de pièces lui permettant de gagner une poignée de chevaux supplémentaires.
Si Lotus s'est transformé en une fabrique à pistardes, le constructeur anglais n'a pas toujours fait dans le radical. En effet la très savoureuse Esprit doit d'avantage sa notoriété à sa carrière glamour qu'à ses qualités dynamiques, toutefois respectables.
Lotus a toujours été lié de près ou de loin à la compétition. La monoplace a d'ailleurs été une discipline de choix pour le constructeur anglais, et cela remonte à bien longtemps puisque Lotus était déjà engagé en F2 dans la fin des années 60. Les règles imposaient alors de tous petits moteurs quatre cylindres.
Lotus enchaîne les séries spéciales et les renouvellements ces derniers temps. Après l'Exige, c'est au tour de l'Elise de recevoir des modifications portées une nouvelle fois sur le poids, qui tombe à 860 kg avec les options. Le petit quatre cylindres développe, lui, toujours 246 ch.
Le chinois Geely a déjà prouvé qu'il n'était pas du genre à dénaturer les marques qu'il rachetait. Le groupe a justement acquis récemment le malaisien Proton et le constructeur anglais Lotus, qui pourrait probablement aider Volvo à la conception et la mise au point des liaisons au sol.
L'acteur britannique s'en est allé le 23 mai, emporté par un cancer à l'âge de 89 ans. Pour lui rendre hommage, petit retour sur les autos qui l'ont accompagné sur le petit et le grand écran (avec un lien vers une scène dans la mesure du possible). Une liste forcément dominée par les "James Bond cars", Roger Moore ayant incarné à sept reprises l'agent 007.
En 2010, le chinois Geely avait fait une très belle prise avec le rachat de Volvo. Aujourd'hui, Geely annonce une montée au capital en tant qu'actionnaire majoritaire chez Proton, mais aussi et surtout chez Lotus. La marque anglaise sort ainsi de l'incertitude et c'est plutôt une bonne nouvelle avec Geely.
On sait que l'expertise anglaise en matière d'automobile, de route ou de course, confine au génie, mais on ne peut pas en dire autant de sa gestion financière dans ce domaine. Aujourd'hui les constructeurs nés britanniques et l'étant toujours se comptent sur les doigts d'une main et se limitent à quelques artisans extrêmement spécialisés, les autres changeant plus souvent de pavillon qu'un porte-conteneurs de contrebande. Lotus Cars fait partie de ces derniers.
Le "light is right" n'a jamais été autant d'actualité chez Lotus qui, pour le restylage de la gamme Elise, ajoute une version Sprint qui perd encore quelques kilogrammes pour tomber sous les 800 kg dans la version la plus radicale. Un véritable jouet disponible avec les deux motorisations de 136 et 220 ch.
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