Aides à la conduite et voiture autonome : le jackpot pour Bosch et les autres
Capteurs, caméras et autres logiciels pour automatiser et assister la conduite vont amener un nouveau marché pour les équipementiers qui se frottent déjà les mains. Chez Bosch, on estime le chiffre d'affaires lié à ces nouvelles technologies à plus de 2 milliards d'euros.
Pour le moment, la conduite autonome n'en est qu'aux prémices, avec un niveau 2 (assistances à la conduite, seulement) qui se démocratisent sur l'ensemble des modèles du marché. Un juteux business pour les équipementiers, comme Bosch. Si le géant allemand va perdre de l'argent à cause de la chute brutale des ventes de véhicules diesels en Europe (certaines usines comme celle de Rodez, qui fabrique les injecteurs pour moteurs diesels), il en gagnera ailleurs.
Le patron de la conduite autonome chez Bosch, Stephan Hönle, a confié à nos confrères de l'Automobilwoch que les assistances à la conduite et le passage à la voiture autonome allaient générer de gros revenus pour l'entreprise : environ deux milliards d'euros de chiffre d'affaires, juste pour ce secteur.
Il y aura donc largement de quoi se consoler de la clientèle européenne qui boude le diesel et qui se tourne vers l'essence et l'hybride. Et cette hausse de l'activité dans les nouvelles technologies ne s'arrêtera pas à la simple relation avec les constructeurs dans le cadre des équipements installés en usine sur les véhicules neufs : les réparations des véhicules endommagés coûteront, sans surprise, de plus en plus cher à l'avenir. Là encore, les boucliers encastrés seront d'autant plus des sources de revenu pour les équipementiers qui fourniront des capteurs, caméras et radars à prix d'or pour remplacement.
Bosch espère voir des véhicules autonomes de niveau 3 se démocratiser sur les routes dès 2020. Pour le moment, ce stade n'a été atteint que par certaines marques sur des modèles très haut de gamme, comme Audi avec la dernière A8.
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