
À partir du 1er janvier prochain, le ministre de l’Intérieur – et de la Sécurité routière – nous fera grâce du point perdu pour les excès de moins de 5 km/h. Un cadeau qui va rapporter gros à l’État. Et, je le parie, coûter cher à la société.
À partir du 1er janvier prochain, le ministre de l’Intérieur – et de la Sécurité routière – nous fera grâce du point perdu pour les excès de moins de 5 km/h. Un cadeau qui va rapporter gros à l’État. Et, je le parie, coûter cher à la société.
A partir du 1er janvier 2024, les excès dont la vitesse retenue est inférieure ou égale à 5 km/h ne seront plus assortis d’un retrait de point sur le permis de conduire. En revanche, l’amende restera.
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En 2022, les PV dits routiers ont rapporté près de 1,9 milliard d'euros, dont plus de 700 millions d'euros rien qu'avec les amendes forfaitaires des radars. C'est beaucoup plus que toutes ces dernières années, mais toujours moins qu'en 2017. Toutes ces recettes et dépenses enregistrées à partir des contraventions gérées à Rennes restent problématiques pour la Cour des Comptes. Car elles contreviennent non seulement à la loi budgétaire, mais aussi à la bonne lisibilité de ce qui est réellement fait en matière de sécurité routière. Revue de détails de l'analyse des comptes de l'État par les Sages de la rue Cambon.
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Tous les véhicules équipés de radar capable de flasher dans le flot de la circulation, que leur conduite soit toujours assurée ou non par des policiers et des gendarmes, roulent au gazole. Des véhicules suffisamment récents pour disposer d'une vignette Crit'Air 2, pour l'heure non concernée par les restrictions de circulation. Mais pour combien de temps encore ? L'électrique pour ces engins n'est en tout cas point compatible, a récemment fait savoir le ministère de l'Intérieur.
Si leur déploiement généralisé a pris du retard, les radars urbains sont toujours en phase d’expérimentation dans plusieurs villes françaises. Une phase de tests que souhaite rejoindre la ville de Bordeaux, où le passage à la vitesse maximale autorisée de 30 km/h dans ses rues a toujours du mal à être respecté.
Jugés trop chers à entretenir (et/ou pas assez rentables ?) par la sécurité routière, les radars-tronçons vont progressivement disparaître de notre réseau français. Mais ils pourraient revenir ultérieurement.
Depuis maintenant quatre ans, la mairie de Paris met à profit les 1 200 caméras de vidéosurveillance présentes dans la capitale pour verbaliser des infractions routières. Ce sont aujourd’hui jusqu'à 1 000 PV par jour qui sont dressés par leur intermédiaire.
Initialement, 300 radars urbains devaient prendre place dans nos villes durant l’année 2023. Seulement, ce déploiement ne semble plus d’actualité, pour le moment.
La Métropole de Lyon va mettre en place des radars thermiques pour contrôler la présence de passagers dans les véhicules et verbaliser les contrevenants qui empruntent les voies réservées au covoiturage.
Ce système d’intelligence artificielle générative accessible à tous est capable de répondre à tout type de question, mais est-il pertinent en matière automobile ? Caradisiac a cherché à s’en assurer.
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