L’annonce fait suite à l’arrestation hier d’un de ses dirigeants par le FBI. Lien de cause à effet ou nom, Volkswagen communique sa bonne composition à verser une pénalité supplémentaire de 4,3 milliards de dollars et à plaider coupable pour mettre un terme à l’enquête pénale sur les moteurs diesel truqués aux États-Unis.
Entre tomber en panne en plein milieu de l'autoroute ou sur une voie ferrée, la situation n'augure rien de bon. La preuve avec cet automobiliste coincé sur la voie centrale avec son Nissan X-Trail. Une voiture ne tarde pas à le percuter par l'arrière après un long freinage appuyé.
On va finir par croire que la bonne vieille méthode consistant à jouer le protectionnisme et la préférence nationale, que l’on s’était persuadés diluée dans la mondialisation des échanges, est toujours une recette efficace. Il aura suffi au futur Président des États-Unis Donald Trump d’envoyer 140 caractères sur tweeter au sujet des délocalisations des productions automobiles au Mexique pour faire revenir aux États-Unis des milliards d’investissements avec des emplois pour les Américains à la clé. Ford a inauguré le bal suivi par Fiat-Chrysler et voilà qu’a présent Toyota fait ses annonces.
Le constructeur Volkswagen n’en a décidément pas fini avec les États-Unis. Le scandale touchant ses moteurs diesels continue à le poursuivre alors qu’il a déjà bourses déliées dans un volet civil regroupant des plaintes qui vont lui coûter un premier plan d'indemnisation de près de 15 milliards de dollars. Ceci sans compter le milliard de dollars supplémentaire concernant ses moteurs trois litres qui s’ajoutent à ses deux litres originellement incriminés. Cette fois, on monte d’un cran avec des arrestations de dirigeants par le FBI.
Acheter une Ford GT relève du parcours du combattant. Au delà du "simple" aspect financier qui écarte déjà beaucoup de monde, la supercar américaine ne sera livrée qu'à ceux qui ont été retenus par Ford dans le cadre d'une enquête franchement sélective. Les heureux élus auront en tout cas droit à un vanity un peu spécial en cadeau.
Si General Motors produit depuis longtemps des moteurs diesels Duramax pour ses pickups, ce n'est pas le cas de Ford qui vient seulement de dévoiler la toute première version diesel du F150. Mais ce qui n'est pas écrit dans les communiqués, c'est que ce fameux V6 diesel installé sous le capot de la meilleure vente américaine... est français.
L’effet de souffle des déclarations de Donald Trump sur l’industrie automobile continue à produire son effet. Cette dernière a beau dire qu’elle s’adaptera une fois que seront véritablement connues les exigences du futur Président des États-Unis qui prendra ses fonctions le 20 janvier prochain, le coup de semonce a été entendu et les marques annoncent des créations d’emploi pour les Américains pour cacher cette délocalisation que l’on ne veut plus voir. Dernier signe d’allégeance en date : celui de Fiat Chrysler.
On ne chôme pas chez Volkswagen. Surtout si l’on fait partie du service juridique ou que l’on a des responsabilités dans le domaine des campagnes de rappels. Deux vocations particulièrement liées depuis la révélation en 2015 de l’existence d’un logiciel truqueur sur 11 millions de véhicules faussant le niveau réel d'émissions de gaz polluants lors des contrôles.
C’est officiel, L'enquête sur les émissions polluantes des Renault a été finalement soumise au procureur de la République, qui devra statuer sous l'angle de la santé publique. Une situation dont le losange se serait bien passé. Mais il en prend acte et prévient qu’il fera valoir ses droits, en commençant par éviter tout amalgame avec le cas Volkswagen.
Le lancement de la Faraday Future FF91 ne s'est pas fait sans anicroche au salon de l'électronique de Las Vegas. Le prototype de démonstration de la firme américaine n'a pas fonctionné correctement lors de la keynote. Pour enfoncer le clou, ce dernier a failli manquer la place de stationnement préparée pour la présentation de sa technologie de parking autonome.
Dans la rubrique Faits divers & Insolite