Ce n'est décidément pas facile de suivre l'actualité du gouvernement lorsqu'il s'agit du transport à la personne ou des axes routiers. La vérité du jour semble être le mensonge du lendemain alors que les contradictions quotidiennes donnent l'impression de responsables schizophréniques. Ou plutôt démagogiques tandis que l'on restera réservé sur les compétences. Prenez le cas des autoroutes. Nos ministres font les gros yeux à des concessionnaires qui tiennent pourtant un contrat et rencontrent les mêmes en coulisse pour des arrangements. L'autre souci épineux des taxis et des VTC n'est pas plus clair. Les politiques haussent le ton et promettent l'interdiction pendant que les juridictions donnent raison aux chauffeurs privés pour cause de vide juridique, au grand dam des taxis. Démonstration avec cette dernière décision du Conseil d'Etat.
La question se pose : la société des Deux-Sèvres Mia Electric avait-elle ne serait ce qu'une chance de réussir ? Certes, son véhicule à batterie n'avait pas un physique facile, mais voilà que l'on apprend à présent que le ver était dans le fruit. Son ex-PDG et gérante vient d'être mise en examen par une juge d’instruction de Niort pour banqueroute, abus de biens sociaux et escroqueries. L'occasion de découvrir que la dénommée Michèle Boos n'en est pas à son coup d'essai et qu'elle s'est faite aussi connaître en Allemagne. A croire que lorsque nos pouvoirs publics donnent notre argent, ils ne prennent même pas le soin de vérifier la moralité des gens à qui ils le donnent. On rappellera que la Région Poitou-Charentes, présidée par Ségolène Royal, était actionnaire de Mia Electric à hauteur de 11%.
Un Italienne qui s'enflamme, c'est presque une caractéristiques génétique me direz-vous. Mais quand c'est une « vieille », on a toujours plus de mal à l'accepter. Il a quelques mois de ça, une Lamborghini Miura 1971 s'est embrasée et a fait le tour du web. Il se trouve que l'auto sortait des ets HR Owen Dealerships Ltd après une opération de maintenance, un garage qui s'est vu assigné en justice par le propriétaire qui réclame 1,5 million de dollars.
Nous avons découvert hier l'étonnant Landwind X7 qui a fait ses débuts publics sur un stand du salon de Guangzhou en Chine. Ce X7 n'est rien d'autre qu'une copie indiscutable du Range Rover Evoque que les responsables de la marque interrogés par Autocar n'ont pas vraiment appréciée puisqu'ils viennent de leur côté de lancer l'Evoque en Chine. Une plainte sera déposée.
Non, rien n'est décidément aplani dans le conflit qui oppose les tenants du VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) dont la cause est défendue par l'enseigne Uber et les chauffeurs de taxi qui doivent gagner leur croûte dans le cadre d'une
Selon la Cour des comptes, les frais de justice atteignent des sommets avec 473 millions d'euros pour l'année 2013. De nombreux postes sont pointés du doigts pour diminuer la facture, dont le gardiennage des véhicules saisis.
Il y a quelques années de ça, le constructeur coréen Hyundai/Kia était convaincu de « tricherie » sur les chiffres de consommation de ses véhicules annoncés plus bas que dans la réalité et surtout impossible à réaliser. Les normes de calcul aux USA étant plus tatillonnes sur le sujet que chez nous autres, européens, la justice s'est emparée de l'affaire après que des clients ont demandé réparation du préjudice subi. Le terme de cette procédure vient d'être prononcé cette semaine, Hyundai et Kia qui ont déjà dédommagés en partie leurs clients devront payer 100 millions de dollars d'amende et 50 autres millions de dédommagements divers.
C'est une pratique dite de « l'arnaque au président » apparemment assez répandue puisque plusieurs grandes et moins grandes entreprises françaises en ont été victimes. La dernière en date est rien moins que Michelin qui vient de perdre la bagatelle de 1,6 million d'euros grâce à un stratagème d'une simplicité quasi enfantine.
Aux USA, les ennuis judiciaires fonctionnent à la façon d'une boule de neige. Ça commence petit et ça se termine gigantesque. Dans l'affaire des autos au contacteur défaillant non rappelées, General Motors fait déjà face aux actions des victimes d'accidents. Mais cela ne règlera pas la totalité du problème puisque un ou plusieurs recours collectif viennent d'être déposé et ils réclament pas moins de 10 milliards de $ au constructeur !
Dans l'Aveyron, 15 personnes ont été entendues mardi devant le tribunal correctionnel pour une page Facebook indiquant – entre autres - les lieux de contrôle radars des forces de l'ordre. Le procès est inédit.
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