C’est un fait divers qui pose question dans une époque où l’on veut nous convaincre qu’une automatisation générale des contrôles et des procédures est la panacée pour la sécurité routière. À la lumière de ce qui va suivre il semblerait bien que non, tandis que l’on comprend aussi que payer son infraction ne pousse pas les autorités à aller chercher plus loin. La fiscalité routière existerait donc bel et bien. Enfin, rien ne vaut un bon contrôle routier humain pour en finir avec ce genre de situation. Ce qui ne rassure pas à l’heure où l’on sacralise les radars automatiques, fixes ou mobiles.
Chez Uber ça semble un peu l’enfer côté ambiance de travail. Et le mauvais exemple vient de tout en haut. Lee travers du patron Travis Kalanick lui ont coûté son poste, mais celui qui trouverait le harcèlement, le sexisme, la discrimination et les intimidations comme des choses normales dans la marche d’une entreprise était resté membre du comité de direction avec un large droit de vote au sein de l'entreprise. Un statut enviable qui est à présent remis en cause à son tour.
Les autoroutes sont actuellement les voies sacrées pour la grande transhumance estivale qui se fait croiser ceux qui en ont fini avec les vacances avec les autres qui les entament. Un grand ruban qui se rétrécie à cause d’un trafic dense que des travaux sporadiques congestionnent tandis que les poids lourds maniés par des forçats de la route qui sont loin du concept de repos mettent des kilomètres à se doubler pour quelques hectomètres de plus… Pour fuir tout ce stress, il est conseillé de s’arrêter pour souffler. Toutes les deux heures. Mais même là, le danger guette !
Renault va axer sa communication ses prochains jours sur des résultats semestriels positifs. Un bilan qui va immanquablement présenter sous un jour favorable les efforts accomplis notamment dans le cadre l'accord de compétitivité signé en 2013. Mais les syndicats ont décidé qu’il n’y aurait pas qu’une seule voix sur le sujet. Les représentants des salariés, en écho, mettent en avant le chiffre des suicides dans l’entreprise. Carrément.
Si la valeur n’attend pas le nombre des années, la délinquance non plus semble-t-il. Voici un fait divers typiquement estival mettant en scène des gamins sujets à l’ennui en ce mois de juillet. Cependant, à 6 et 7 ans, leur précocité interpelle comme les faits commis avec un couteau de cuisine en pleine rue. Bilan : douze voitures dégradées.
Si, entre les constructeurs allemands, il y a eu un jour un tous pour un et un pour tous, face à la politique européenne portant sur la réduction des émissions polluantes des voitures carburant au diesel, c’est clairement à présent du chacun pour soi. Les allusions de collusion révélées par le magazine Der Spiegel ont fait son effet, jusqu’à sensibiliser une Commission européenne qui a saisi les autorités de la concurrence européennes pour enquête. Le premier constructeur allemand à sortir du bois est BMW qui prend ses distances avec les marques compatriotes tout en clamant son honnêteté.
Lorsque la redoutable National Highway Traffic Safety Administration, qui s’occupe de la sécurité routière aux États-Unis, annonce une campagne de rappels concernant des véhicules, il est de coutume que le constructeur visé obtempère sans délai. Cela limite les dégâts, garde la réputation intacte et ça évite de froisser des gens particulièrement influents au pouvoir de nuisance avéré. Mais cette fois, la marque automobile s’est rebiffée. Elle s’appelle Ford et elle va présenter un recours contre une décision lui imposant de refaire passer 2,5 millions de ses modèles dans les concessions.
Les journées de Volkswagen sont faites de haut et de bas. Côté marché et ventes, le groupe aux douze marques s’affirment comme solide mais si l’on regarde ses frais de justice, on est d’un coup d’un seul moins optimiste pour le constructeur. Le « dieselgate » lui pollue la vie depuis 2015, année où les autorités américaines ont découvert qu’on tentait de les enfumer. Depuis, il faut bourse déliée.
Blaise Matuidi, la star du Paris Saint Germain, soit le club de football bien connu, se serait-il mis hors-jeu dans une sombre affaire de société de location de voitures ? Le voilà en tout cas sous le coup d’un carton jaune de la part de la justice qui est allé droit au but en ouvrant une enquête en flagrance le 6 juillet dernier pour recel d'abus de confiance, escroquerie, usurpation d'identité, faux et usage de faux documents administratifs. La victime ? Mercedes.
Le groupe Daimler suivait jusque-là sa bonne étoile dans une tempête « dieselgate » initiée par Volkswagen et qui frappe l’ensemble du monde automobile. Mais celui qui a Mercedes Benz dans son giron risque de brûler son auréole si l’on en croit ces dernières révélations qui insistent sur les suspicions qui portent des moteurs diesels qui auraient été truqués.
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