Lorsque la redoutable National Highway Traffic Safety Administration, qui s’occupe de la sécurité routière aux États-Unis, annonce une campagne de rappels concernant des véhicules, il est de coutume que le constructeur visé obtempère sans délai. Cela limite les dégâts, garde la réputation intacte et ça évite de froisser des gens particulièrement influents au pouvoir de nuisance avéré. Mais cette fois, la marque automobile s’est rebiffée. Elle s’appelle Ford et elle va présenter un recours contre une décision lui imposant de refaire passer 2,5 millions de ses modèles dans les concessions.
Les journées de Volkswagen sont faites de haut et de bas. Côté marché et ventes, le groupe aux douze marques s’affirment comme solide mais si l’on regarde ses frais de justice, on est d’un coup d’un seul moins optimiste pour le constructeur. Le « dieselgate » lui pollue la vie depuis 2015, année où les autorités américaines ont découvert qu’on tentait de les enfumer. Depuis, il faut bourse déliée.
Blaise Matuidi, la star du Paris Saint Germain, soit le club de football bien connu, se serait-il mis hors-jeu dans une sombre affaire de société de location de voitures ? Le voilà en tout cas sous le coup d’un carton jaune de la part de la justice qui est allé droit au but en ouvrant une enquête en flagrance le 6 juillet dernier pour recel d'abus de confiance, escroquerie, usurpation d'identité, faux et usage de faux documents administratifs. La victime ? Mercedes.
Le groupe Daimler suivait jusque-là sa bonne étoile dans une tempête « dieselgate » initiée par Volkswagen et qui frappe l’ensemble du monde automobile. Mais celui qui a Mercedes Benz dans son giron risque de brûler son auréole si l’on en croit ces dernières révélations qui insistent sur les suspicions qui portent des moteurs diesels qui auraient été truqués.
Les purs et durs du blason de Zuffenhausen qui considéraient l’arrivée de moteurs diesels dans la gamme de leur marque favorite pourront affirmer qu’ils avaient prévenu : jouer contre-nature finit toujours par se payer. Jusque-là à peu près épargné par le « dieselgate » qui touchait de plein fouet le groupe Volkswagen, le constructeur Porsche finit par être impacté à son tour. C’était inévitable puisque ses mécaniques mazoutées viennent de chez Audi.
C’est un petit miracle qui s’est produit dès potron-minet sur l’autoroute A10 du côté de Tours. Alors qu’un bus transportant des adolescents belges faisait sa route, une balle l’a traversé de part en part. Aucun blessé n’est à déplorer. Les investigations sont en cours.
La Hollande est dit-on l’autre pays du fromage mais les mêmes Pays-Bas s’annoncent aussi comme l’autre occasion de parler du « dieselgate ». Un concept innové par le groupe Volkswagen il y a deux ans et qui consiste à faire usage dans ses moteurs diesels d’un logiciel truqueur rendant les mécaniques en question plus vertueuses qu’elles ne sont au regard des émissions polluantes. Une démarche à présent suspectée par les Bataves chez Suzuki et le groupe Fiat Chrysler.
Le pneumologue Michel Aubier avait caché son job chez Total en tant que médecin consultant à une commission officielle d'enquête, ce qui lui vaut aujourd'hui la condamnation de six mois de prison avec sursis et 50 000 € d'amende.
C’est l’épilogue d’une affaire commencée en 2014 avec l’apparition d’un UberPop qui faisait entrer le principe du covoiturage dans l’ère des services tarifés. Sa mise en application l’année suivante avait exaspéré les chauffeurs de taxi au point d’attirer l’attention des autorités françaises. Celles-ci ont alors considéré cette démarche comme d'un service de transport illégal et échappant à toute réglementation. UberPop a donc été interdit et pour faire valoir ses droits, la société américaine a joué la carte de la justice européenne. Qui lui a donné tort.
Il s’agit de l’épilogue d’un des plus gros scandales de l’industrie automobile. Il était d’ampleur mais son coût était aussi un gouffre. Il a touché une enseigne créée en 1933 et qui détenait 20 % du marché mondial des ceintures et airbags. Il s’agit de Takata dont la famille dirigeante a résisté plus que de raison à son engloutissement. Mais le dépôt de bilan aura bien lieu et dès la fin de ce mois. Ce qui était un des fleurons de l’industrie japonaise va rendre les armes à un équipementier américain contrôlé par un chinois.
Rechercher par sous-rubrique dans Faits divers & Insolite