Ford est dans la tourmente après des révélations faites par le New York Times sur des maltraitances et du harcèlement exercés sur des femmes employées dans des usines. Des faits remontant certes aux années quatre-vingt-dix, mais plus de 70 % des employés actuels ou anciens salariés du constructeur américain dénoncent une culture particulièrement hostile à l'égard de la gent féminine. Le PDG Jim Hackett a dû sortir du bois pour se fendre d’une lettre ouverte, promettant la "tolérance 0" pour le harcèlement sexuel.
Volkswagen est-elle une entreprise sans état d’âme, sans le moindre scrupule, ou est-ce froidement la simple conséquence d’une procédure relative à un droit du travail qui n’envisageait pas d’autre issue ? Les protagonistes ont chacun leur réponse sur le sujet, mais le fait est qu’un cadre du groupe automobile allemand condamné aux États-Unis pour l’affaire du « dieselgate » a reçu sa lettre de licenciement directement dans sa prison de Milan (Michigan). Un signal fort pour les sept autres dirigeants et ingénieurs de VW qui ont été inculpés aux États-Unis pour ce scandale portant sur des moteurs sciemment truqués.
C’est un aveu qui fait froid dans le dos et qui suit une autre information qui a déjà glacé le sang. La société Uber avait pensé gardé au congélateur de l’histoire ce piratage informatique dont elle a été victime en octobre 2016 et qui a conduit au détournement de données de 57 millions de ses utilisateurs. Un fait majeur qu’Uber espérait passer sous silence après que l’enseigne ait versé une rançon à ses bourreaux. Mais en novembre dernier, l’affaire a éclaté au grand jour. Par les millions de victimes partout dans le monde, des Français, et pas qu’un peu…
L'ancien dirigeant de Volkswagen USA, Olivier Schmidt, passait hier au tribunal pour entendre la sentence finale. Le juge américain a opté pour la peine maximale, avec 7 ans d'emprisonnement et 400 000 € à l'encontre de l'Allemand, qui paye, selon lui, pour avoir dû mentir sur les conseils de la direction de l'époque.
Uber, avec son nouveau président Dara Khosrowshahi qui a succédé au sulfureux Travis Kalanick, voulait se racheter une conduite. Le credo était de passer "d'une ère de croissance à tout prix à celle d'une croissance responsable". Un gros investisseur était intéressé par le challenge, si bien que l’enseigne pouvait espérer réussir dans son entreprise. Mais depuis, scandales et révélations s’accumulent, amenant enquêtes et suspicions. Un mauvais feuilleton qui pourrait coûter très cher à Uber.
Accusé de tromperie, avec l'installation d'un logiciel fraudeur sur des modèles à moteur diesel, le groupe FCA (Fiat) risque en France une amende allant jusqu'à 9,2 milliards d'euros.
L’onde de choc du récent aveu de la société Uber sur un piratage massif de ses données datant déjà d’un an se propage sur l’ensemble de la planète. Dans les pays qui comptent des habitants susceptibles de faire partie des 57 millions de comptes détournés ouverts au nom de l’enseigne, les enquêtes s’ouvrent et on cherche à savoir le pourquoi du comment. Le préjudice pour les victimes se révèle et démontre qu’Uber a non seulement tardé à reconnaître les faits mais est en train de les minimiser. Et comme la communication de l’entreprise sur le phénomène est asymptote de zéro, les arnaques font florès sur la toile pour profiter du désarroi…
La route révèle toujours des surprises sur ses usagers. Il y a peu, on apprenait qu’un jeune permis perdait son précieux sésame une heure à peine après l’avoir obtenu, mais il est aussi des encore plus précoces qui n’attendent pas d’avoir l’âge requis pour se mettre derrière un volant. Ainsi du côté de Roanne, Loire, les gendarmes ont mis fin aux aventures routières d’un adolescent de 16 ans, roulant avec une voiture qu’il avait achetée pour 200 euros… À l’insu de ses parents.
La Smart Fortwo a été la voiture la plus volée en 2016, en rapport avec le nombre de véhicules dans le parc automobile français, selon une étude de l’association 40 Millions d’automobilistes.
Les services juridiques et les techniciens de Volkswagen sont particulièrement occupés depuis maintenant deux ans sur la thématique du diesel. La faute à un logiciel truqueur sciemment mis en fonction par le constructeur sur ses modèles pour faire croire aux autorités qu’ils étaient plus vertueux dans leurs émissions polluantes qu’ils ne l’étaient en réalité. Mais il leur faudra peut-être à présent travailler sur le sujet de l’airbag qui a éclaté aux États-Unis avec cette enquête annoncée par le redoutable National Highway Traffic Safety Administration.
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