Ah ces sacrés radars ! Ils en ont fait du chemin depuis des décennies et ils sont en passe de devenir la règle sur le bord de nos routes plutôt que les exceptions. Et plus encore aujourd'hui qu'hier et sans doute moins que demain. Les indicateurs ont beau révéler que les conduites addictives, de l'alcool aux stupéfiants et que la somnolence sont de puissants vecteurs accidentogènes, nos dirigeants s'en remettent toujours à la boite à photos en diabolisant la seule vitesse. C'est que, dame, ça rapporte, et en ces temps difficiles, il faut bien faire face. Un récent audit de 40 millions d'automobilistes a même parlé de « pièges ». Mais comment poussent-ils sur le bord du bitume ces engins que d'aucuns voient en symbole d'une fiscalité routière ? Eh bien à l'issue d'un processus dans lequel ceux qui dénoncent ne sont pas étrangers...