Dans le viseur, les taxis, les VTC et les loueurs de voitures. Et pour cause. Les loueurs représentent 40 à 50% du marché de l’achat de véhicules neufs, qu’ils revendent dans un délai de deux à quatre ans. Les exploitants de taxis représentent aussi une part importante du marché automobile. De quoi dynamiser le marché du genre, ce qui sensibilisera le public tandis que la proportion de ces véhicules dans les parcs permettra par effet mécanique de faire baisser les émanations de gaz à effet de serre.


De fait, ces acteurs devront acquérir au moins 10% de véhicules propres lors du renouvellement de leur parc avant 2020. Ceci dit, l’obligation d’achat de 10% de véhicules propres ne s’appliquera qu’aux sociétés de taxis et VTC comptant plus de 10 véhicules. Enfin, pour les plus de 3,5 tonnes, cela peut être des véhicules « électriques à batterie ou à pile à combustible à hydrogène, hybrides électriques, les véhicules fonctionnant au gaz de pétrole liquéfié ou au gaz naturel, au biométhane, y compris tout mélange hydrogène gaz naturel, ou au gaz naturel liquéfié, et les véhicules fonctionnant avec des carburants à haute teneur en biocarburants et définis par voie réglementaire ». Comme quoi il n'y a pas que l'électrique dans la vie.