Alors que le marché des familiales est diésélisé à plus de 75%, Mazda est l’un des rares constructeurs à offrir plus de moteurs essence que diesel. Ainsi, à son lancement, la nouvelle Mazda 6 sera disponible avec 3 essence (1.8 120 ch ; 2.0 147 ch et 2.5 170 ch) mais un seul diesel : le bien connu 2.0 MZR-CD 140 ch.
La seule nouveauté en ce qui concerne les motorisations est l’apparition d’un 2.5 170 ch qui vient remplacer le 2.3 de 166 ch. Même si la puissance n’augmente pas de façon marquante (+ 4 cv) et n’a rien d’exceptionnelle vu la cylindrée, on apprécie dès la mise en marche, une de ses principales caractéristiques : son silence de fonctionnement notamment sur les premiers rapports. Cette impression est d’autant plus renforcée que la Mazda 6 est une voiture particulièrement silencieuse avec des bruits de roulement parfaitement filtrés et une quasi absence de bruit d’air.
Pour le reste, la puissance qui atteint son maximum à 6 000 tr/min arrive de manière très linéaire, sans aucune explosivité (au grand dam de certains). Le couple en augmentation de 8% (226 Nm contre 207 pour le 2.3) disponible à 4 000 tr/min tombe malheureusement très rapidement. Pourtant, ce moteur est plein à tous les régimes et grimpe de façon assez régulière jusqu’à 7000 tours. On peut donc le cravacher sans aucun souci même si les sensations ne seront pas toujours présentes. Si c’est le cas, attendez-vous à une consommation assez élevée puisque nous avons enregistré une moyenne avoisinant les 13 l/100 km. Question performances, ce moteur est donné pour 220 km/h et un 0 à 100 km/h abattu en 8,3 s, soit des chronos très légèrement supérieurs en vitesse mais moins bons en accélération.
Développée sur une plate-forme extrapolée de celle de la première génération, la Mazda 6 est bien 100% japonaise. Elle est pourvue d’un comportement relativement dynamique vu son gabarit grâce notamment à une direction précise et informative sans être toutefois trop ferme. Le compromis confort/efficacité est dans la moyenne haute de la catégorie avec des mouvements de caisse parfaitement maîtrisés et un comportement très légèrement sous-vireur. Toutefois, même si l’on prend plaisir et confiance à son volant, il ne faut pas oublier que la Mazda 6 reste une familiale. En progrès, soit mais pas encore au niveau d’agilité et d’efficacité de la toute dernière Audi A4 par exemple.
A son bord, les passagers seront à leur aise, avec toutefois un léger bémol pour les passagers arrière puisque ces derniers ne disposeront pas d’un espace aux genoux extraordinaire, surtout au centre qui servira principalement en dépannage.
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