Romain Chareyre, design manager qui a chapeauté le design des nouveaux éléments associés à cette Bentley Continental GT encore en quête d’un patronyme, explique la démarche : « nous avons souhaité la rendre un petit peu plus sportive, en conservant son aspect GT que nous avons défini par quelques qualificatifs : « large », « longue », « basse ». Il s’agissait avant tout de sublimer la voiture. Nous voulions que l’auto donne l’impression de voler au-dessus de la route, que l’ensemble des pièces de carrosserie viennent s’accrocher aux roues ».
C’est bien à du design (ultra) haut de gamme, sur-mesure, « autour du client » comme le définit Olivier Laverrière, que se destine Carface. La marque s’en donne d’ailleurs les moyens. Chaque exemplaire, sauf désir contraire du client, demeurera unique. Les moules seront conservés, en fonction de la négociation, de deux à trois ans. Qui dit « exclusif », dit prestations associées. Carface offrira à terme la possibilité à chacun de ses clients de suivre l’évolution du projet en vidéo, voire en direct, grâce à des webcams. Pour les clients qui ne pourront pas se déplacer, il est prévu d’envoyer des équipes vers le client. Les principales phases d’un projet, jusqu’à sa réalisation, seront au nombre de cinq : « dans un premier temps, il s’agira de déterminer les goûts et désirs du client ; dans un deuxième, nos équipes de designers proposeront quelques sketchs ; dans un troisième, nous retiendrons ensemble un seul projet ; viendra alors la phase de numérisation avant la phase finale de fabrication et d’assemblage », explique Olivier Laverrière. L’ensemble devrait prendre « plus ou moins deux mois » pour un coût moyen estimé à une centaine de milliers d’euros. Le responsable de Carface estime d’ailleurs que plusieurs des futures réalisations de la marque pourraient être faites à partir de modèles d’occasion. Concernant l’homologation, Carface, grâce à son expérience de l’automobile, ne craint pas grand chose…
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