Le bon
Test Drive Unlimited possède ses fans. Rouler sur des milliers de km dans un cadre paradisiaque c'est tentant surtout au volant de sublimes voitures. Dans ce nouvel épisode le jeu se pare donc de graphismes améliorés et d'une île supplémentaire : Ibiza. Reconstituée dans le moindre détail et épaulée par la présence d'Hawaï en île bonus, le terrain de jeu est désormais quasi illimité et en faire le tour vous demandera plusieurs mois d'acharnement.
Désormais la conduite hors de la route se fait avec une gestion de la conduite qui a été étudiée pour l'occasion. Si elle n'est pas exempte de défaut cette évolution reste sensible et agréable. On se surprends à couper par les champs pour le seul plaisir de rouler en glisse et non plus pour gagner du temps entre deux lieux à rejoindre.
Le temps viens faire son apparition de bien belle manière mais n'apporte finalement qu'un peu de cosmétique et une tenue de route qui n'en profite pas réellement, ni en réalisme, ni en plaisir. Mais c'est beau et ça permets de remettre la capote de son cab en place, pour la frime.
Test Drive Unlimited 2 : le test
Le but
Bien mieux scénarisé que le premier épisode, le jeu prends en main votre avatar dès les premières minutes du jeu en lui proposant diverses missions, permis, courses le tout au sein d'une histoire de télé-réalité automobile. Si l'on exclue le ton infantilisant au point d'en devenir agaçant de vos interlocuteurs (je croyais que le jeux vidéo était adulte maintenant ?), la progression est plus aisée que dans le premier opus et c'est tant mieux.
Plus la peine de perdre du temps sur la carte de l'île pour « trouver quelque chose à faire » on peut maintenant décrocher tout simplement son GSM et laisser son GPS nous guider à la prochaine mission. Il reste pour les aventuriers une tonne de missions annexes à remplir au gré de vos ballades, le jeu possède une durée de vie solide.
Le jeu est encore plus orienté plaisir en multijoueur avec plus d'évènement, des visites de concessions entre pote (pour craquer la CB) et des lobby pré-course plus visuels où l'on peut admirer les autos de ses adversaires. Défis multijoueur, clubs, la panoplie est de retour ainsi que les duels à coup d'appel de phare avec les inconnus croisés sur le live. Rafraichissant et simplifié, bon esprit.
Le truand
Depuis la sortie du premier épisode sur Xbox 360 et PC, il n'y a pas eu de réelle concurrence dans le domaine. D'un côté Need For Speed world qui ne joue pas sur les mêmes sensations et de l'autre un Fuel à moitié décevant qui est beaucoup plus offroad et Mad Max que ne l'est Test Drive Unlimited.
Finalement n'est ce pas l'absence de concurrence qui profite aux qualités de Test Drive ? Car la conduite si elle est intéressante en offroad reste très arcade, vous n'y trouverez aucun esprit de franchissement ou de dosage fin d'adhérence. Côté macadam le pilotage est plus qu'arcade et finalement seule la difficulté augmente quand on modifie la complexité de la conduite, pas vraiment son réalisme qui reste toujours décevant.
Enfin côté graphismes on se retrouve tout de même avec une réalisation en dessous des blockbusters et même des poids moyens de la catégorie avec des décors et des voitures qui apparaissent par magie, des ralentissements et des espaces sans limite mais sans vie et des personnages un peu tristes. Ce n'est pas rebutant mais c'est dommage que ce titre ne se voit pas allouer ce qui lui manque, un peu de budget pour briller au soleil.
Conclusion
Doté d'une base technique qui a fortement progressé, de deux îles, d'une personnalisation et de défi communautaires plus évolués, la seule chose qui déçoit vraiment c'est le pilotage. Mais comme la concurrence est absente sur console excepté un Fuel finalement encore plus décevant sur le plan de la conduite, on arrive au final à aimer Test Drive Unlimited 2 car c'est une expérience de balade dans un monde ouvert énorme. Essayez le tout de même avant de l'acheter tant la conduite peut satisfaire ou rebuter selon les joueurs.
Cruiser en bande, faire et refaire les routes de deux îles différentes, ça nous plaisait dans le premier épisode et c'est toujours le cas, mais en 2011 on aurait aimé un brin plus de plaisir au niveau de la conduite, sans exiger un réalisme du niveau d'un Forza ou le talent arcade d'un Burnout.
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