Le grand coupé 5 portes Audi met ses mécaniques à la diète sans pour autant recourir aux 4 cylindres. Parmi celles-ci, on citera en premier lieu l’évolution 218 ch du V6 TDI 3.0 (anciennement 204 ch), qui adopte le label Ultra en version 2 roues motrices. À la clé : une consommation normalisée réduite à 4,7 l/100 km et des émissions de CO2 dignes d’une compacte (122 g/km), ce qui la place dans la zone neutre du malus. C’est bien mieux que la Mercedes CLS 250 CDI BVA7 (204 ch/134 g de CO2) et juste en dessous de la BMW 525d BVA8 (218 ch/123 g de CO2). Notons que ces dernières doivent se contenter d’un quatre cylindres à la sonorité quelconque…
Ce V6 TDi est disponible en 2 variantes de 272 et 320 ch (BiTDI), plus véloces. C’est d’ailleurs cette dernière que nous avons eu l’occasion de tester. Il gagne 7 ch par rapport à son ancêtre et garantit un couple musclé (650 Nm) pour s’affranchir sans transpirer des situations les plus risquées. C’est le seul de la gamme à bénéficier de la boîte tiptronic à 8 rapports, capable d’encaisser un tel couple. Plein à tous les régimes, il offre un agrément et un punch du diable à la moindre pression sur l’accélérateur. Sa sonorité proche d’un V8 a été travaillée via une membrane spécifique qui peut être totalement désactivée. C’est la transmission intégrale permanente quattro qui se charge de passer toute cette puissance au sol.
Très proche techniquement de l’A6, cette voiture marie précision (direction électromécanique) et grand confort notamment grâce aux suspensions adaptatives (option). C’est un paquebot qui flotte sur la route et soigne ses passagers. L’empattement long et le poids conséquent (1 850 kg) ne transformeront pas l’A7 Sportback en sportive. Toutefois, le système de conduite dynamique Audi drive select (cf : page équipement) autorise quelques largesses aux plus téméraires.
La palette de blocs essence se compose à présent des 2.0 TFSI 252 ch et V6 333 ch. Au-dessus, le V8 suralimenté de la S7 passe de 420 à 450 chevaux alors que la tonitruante RS7 conserve ses 560 chevaux, qui l’emmènent de 0 à 100 km/h en seulement 3,9 s.
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