Non, le mauvais automobiliste n'est pas un défaillant génétique, un monstre de la nature placé derrière un volant et assoiffé de sang. Remplissez sa voiture de passagers et le loup se transformera de facto en agneau. Le Mister Hyde s'effacerait donc devant le docteur Jekyll par l'enchantement du covoiturage. La dernière étude d'Axa Prévention révèle ainsi la vertu du conducteur ayant à son bord des invités. Ainsi, en transportant des personnes, les automobilistes cherchent la perfection comportementale. Par exemple, alors qu'ils sont 28 % à rouler après avoir bu plus de deux verres d'alcool, la proportion chute alors à 7 %. De même, sur autoroute, si 19 % reconnaissent rouler seul à 160/170 km/h, avec des passagers, le taux tombe à 5 %.


De quoi réfléchir tandis qu'il sera aussi intéressant de savoir si ses bonnes statistiques se retrouvent, aussi, dans le cas du partage de la voiture d'un autre par la location entre particuliers. Un secteur de l'économie du partage en pleine expansion. Reste cependant le point noir de l'usage du téléphone portable. Même en covoiturage. 24 % des Français continuent à passer leurs coups de fil. Une véritable addiction.