Le but déclaré sera de faire baisser l'accidentalité de ces usagers de la route lorsque ceux-ci se lancent dans la remontée d'un trafic congestionné. Une initiative connue des citadins mais qui n'est nullement prévue par le code de la route. Tout juste est-elle tolérée par les forces de l'ordre. Il s'agira de déterminer les us et coutumes de cette manœuvre généralement bien comprises des automobilistes, qui en facilitent le procédé en faisant, autant que faire se peut, de la place pour le passage.
Maintenant, il ne s'agira pas de faire n'importe quoi, n'importe quand et n'importe où. Pendant toute la durée de l'expérimentation, l'usager du deux roues motorisé pourra circuler entre deux files de véhicules qui sont à l'arrêt ou à vitesse ralentie dans une circulation congestionnée. Il devra respecter des règles claires, notamment ne jamais dépasser les 50 km/heure et circuler obligatoirement entre les deux voies les plus à gauche de la chaussée. Un décret est en cours de préparation pour préciser toutes les règles de conduite à respecter. Cette expérimentation aura lieu sur les seules autoroutes et routes à au moins deux fois deux voies, sans croisement, séparées par un terre plein central dans quatre zones: Île-de-France, Rhône, Bouches-du-Rhône et Gironde.
Pour mesurer les effets de cette expérience réclamée dès 2013 par le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) de nouveaux dispositifs seront installés sur les chaussées concernées, permettant d'évaluer différents paramètres comme la mesure de la vitesse des motos et des autres véhicules, ou le positionnement sur la chaussée et le calcul de l'interdistance. Nous voilà informés.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération