La sécurité est depuis des années la préoccupation majeure de Volvo. De série, les S80 et V70 disposent donc des classiques airbags frontaux et latéraux aux places avant, ainsi que des airbags rideaux. S'y ajoutent l'antipatinage et l'ABS avec répartiteur électronique de la force de freinage. Bref, une panoplie sécuritaire ultra-complète, à laquelle s'ajoute une sécurité active de très haut niveau, due à leur comportement routier parfaitement sain et équilibré.
Sur le plan des performances, l'offre mécanique de base est constituée du 5-cylindres en ligne 20 soupapes de 2,4 litres et 140 ch. Une puissance quelque peu modeste face à un minimum d'une tonne et demie à vide, mais qui sauve toutefois l'honneur par un agrément de conduite réel et des consommations encore contenues, excepté en ville, où le poids de la voiture constitue un handicap… On note que ce même moteur est décliné en version 170 ch, aux cotes légèrement plus élevées, mais qui procure des prestations bien plus homogènes, au prix de consommations sensiblement identiques, et même inférieures en ville. Ultime déclinaison du 2,4 litres, Volvo propose également une version turbocompressée, portant la puissance à 200 ch, permettant d'assurer des performances d'excellente autoroutière.
Pour les amateurs de mécaniques "nobles", le 2,9 litres (6-cylindres 24 soupapes de 196 ch) représente un "must", mais au prix d'un appétit non négligeable ! Tout en haut de l'échelle, chacune des deux variantes de carrosserie possède sa propre exécution sportive. Sur le break V70, il s'agit d'un 5-cylindres, baptisé T5 : un 2,3 litres 20 soupapes turbocompressé, qui revendique pas moins de 250 ch, avec des performances et, logiquement, des consommations à l'avenant… Sur la berline S80, la base mécanique est un 6-cylindres 24 soupapes de 2,8 litres, lui aussi doté d'un turbo, affichant 272 ch. Les consommations sont encore plus élevées que celles du break T5, mais les performances sont tout aussi exclusives !
Du côté des moteurs diesel, l'offre a dans un premier temps été constituée du 2.5D de 140 ch. Ce bloc 5-cylindres à injection directe conventionnelle d'origine Volkswagen a connu ses heures de gloire sous les capots des Audi… Une belle référence, qui suffit à résumer un tableau globalement flatteur : la vitesse de pointe dépasse le cap des 200 km/h, avec une consommation mixte officielle qui parvient à rester sous la barre des 6,5 l/100 km. Ce moteur a équipé les S80 et V70 de début 1999 jusqu'au printemps 2001.
Ensuite, Volvo a équipé ses modèles de mécaniques "100 % maison", baptisées D5. Restant fidèle à l'architecture du 5-cylindres, caractéristique des Volvo y compris en essence, le constructeur a cédé à la technologie aujourd'hui incontournable de la rampe commune haute pression, plus connue sous le nom de Common rail. Arrivée "après la bataille", les autres constructeurs ayant opté pour cette solution un peu plus tôt, Volvo a habilement rattrapé son retard en étrennant la seconde génération de Common rail, avec des puissances d'injection plus élevées (pouvant atteindre 1600 bars au lieu de 1350 sur la première génération…). Ce progrès technologique majeur, améliorant le rendement tout en optimisant les consommations et en réduisant les émissions polluantes (donc les fumées…), s'est tout d'abord concrétisé avec le D5 de 163 ch, rapidement épaulé par une version "dégonflée" de 130 ch, nommée 2.4D, permettant entre autres, d'abaisser la puissance fiscale à 7 cv. Ces moteurs ont pour points communs un agrément de conduite de très haut niveau, des performances très convaincantes, à plus forte raison avec le D5 163 ch, et une sobriété remarquable.
Forum : l’image de Volvo a-t-elle changé ces dernières années : de voitures-sécurité, les Volvo ne sont-elles pas devenues des voitures-plaisirs ? Venez en discuter sur notre forum.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération