Pour le moment, cette Mazda6 n'a été présentée que de loin et derrière un orchestre, difficile donc d'approcher et de détailler une nouveauté dont le style en rupture avec l'ancienne (déjà séduisante) n'est pas moins réussi. Certes, on trouvera toujours que le soin du détail apporté au concept Shinari qui intronisait l'ère du style Kodo chez Mazda ne se retrouve pas ici mais il est difficile de critiquer le dessin (d'Akira Tamatani) d'une auto qui possède une indéniable présence. Même constat encore accentué pour l'intérieur finalement beaucoup plus classique de cette berline que Mazda commercialisera en France en début d'année prochaine.


Cette nouvelle Mazda6 cache sous sa nouvelle robe (Cx 0,26) une belle flopée de nouvelles technologies dont le i-Stop déjà vu (un stop&start rebaptisé) et la récupération d'énergie i-Eloop. Autre performance avec l'allègement d'une bonne cinquantaine de kilos de l'auto grâce à une nouvelle plateforme qui réussit également à être 30% plus rigide. L'empattement grandit (2,83m), les porte-à-faux se réduisent afin d'offrir plus d'espace aux occupants (largeur aux coudes, aux genoux et aux jambes en augmentation) tandis que l'ouverture du coffre est plus large (le volume reste à peu de chose près identique 483l). Toute une galerie d'aides à la conduite classiques fait partie de la dotation.


Au lancement en Russie qui ne connait pas le diesel, Mazda présente le moteur Skyactiv-g 2.0 essence de 150 ch et 210 Nm de couple qui ne réclamerait que 6,0l au 100 en boîte manuelle et 5,9l avec le i-stop et un tout nouveau bloc Skyactiv-g 2.5 équipé de la récupération d'énergie qui produit 192 ch et 256 Nm de couple à 3250 tr/mn. Pour la France et plus généralement l'Europe de l'Ouest, d'autres motorisations seront proposées.