Une Fiat 500 c’est tout d’abord un style inimitable. Mais c’est aussi une bonne petite auto qui est agréable en ville. Elle est facile à parquer grâce à sa taille réduite et à la touche City qui permet d’obtenir une direction plus douce. Elle se faufile partout et peut transporter quatre personnes assez confortablement. Attention aux grands gabarits ils auront un peu de mal à l’arrière et le conducteur aura souvent la tête près du toit s’il dépasse les 1,80 m. Avec sa banquette rabattable 50/50 dés le premier niveau de finition et un coffre au volume correct (dans cette catégorie des minis luxe) avec 185 litres, la 500 se montre relativement pratique pour installer les bagages. Elle est disponible avec un vaste choix de motorisations essence (69 ch*, 85 ch* et 105 ch) et une Diesel (1.3 Mjet de 95 ch). Sur le plan des finitions, on a également le choix avec cinq finitions (Pop, Lounge, Club, S et GQ). Polyvalente, la 500 existe aussi en version découvrable (500C) et en modèle plus sportif avec le badge Abarth et des motorisations plus puissantes (135 et 160 ch). Fun, la petite 500 peut être personnalisée avec un choix important de décorations extérieures (stickers, baguette chromée, badge…), de nombreux types de jantes…
*Ces deux moteurs sont disponibles avec la transmission robotisée Dualogic.
La Fiat 500 au quotidien
Rétro à l’extérieur, la petite 500 l’est aussi à l’intérieur avec une belle planche de bord originale qui fleure bon les automobiles des années cinquante. La position de conduite un peu haute n’est pas forcément une bonne chose pour les grands gabarits, en revanche le levier de vitesse placé en hauteur facilite son maniement. La qualité de fabrication est correcte, et cela se constate en termes de fiabilité puisque cette Italienne vieillit bien, à l’exception du cuir du volant qui plisse avec l’âge. Bien équipée dés le premier niveau de finition, c’est avec le second que la 500 s’anime vraiment avec la climatisation, des jantes alliage et un toit vitré panoramique. Si elle est facile à vivre en ville où sa petite taille et son faible diamètre de braquage font des merveilles, sur la route, le châssis de la Fiat 500 est un peu pataud et le dynamisme n’est pas vraiment son fort. De plus sa suspension un peu rêche perturbe le confort des passagers. À l’usage, la petite auto n’est pas des plus pratiques, en particulier lorsqu’il s’agit de se glisser sur la banquette arrière. De plus, après avoir accédé aux places arrière, pour remettre les sièges avant dans leur position initiale il faut manipuler dossier et assise du siège avant en même temps (pas si simple). Afin de bénéficier d’un meilleur agrément de conduite, il faut choisir les motorisations les plus puissantes en essence ou l’unique bloc Diesel.
La Fiat 500 en dix points
Citadine, trois portes, quatre places
Dimensions (L x l x h en mètres) : 3,55 x 1,63 x 1,49
Diamètre de braquage : 9,2 m
Volume de coffre mini : 185 litres
Volume de coffre maxi : 610 litres
Moteurs essence : 1.2 69 ch, 0.9 85 ch, 0.9 105 ch
Moteur Diesel : 1.3 MJet 95 ch
Existe aussi en carrosserie découvrable (500C) et en version sportive Abarth
Cinq finitions : Pop, Lounge, Club, S et GQ
Tarif : à partir de 12 160 € (Diesel : 14 760 €)
La Fiat 500 face à la Mini
Les deux citadines rétros ont toutes les faveurs du public et rencontrent un beau succès en France et en Europe. La Mini vient de changer de génération et face à la Fiat 500 elle montre une belle évolution. C’est surtout au volant que l’Anglaise fait la différence, elle est plus joueuse dispose de moteurs plus puissants et se révèle plus polyvalente que l’Italienne. Avec la Mini il est facile de quitter la ville pour les grands espaces . En ville, la Mini fait étalage de son talent, mais affiche aussi de nombreux défauts dont sa taille plus si mini que ça (3,82 m). En contrepartie, il y a plus d’espace dans le coffre (211 litres) et les places arrière sont plus accueillantes que par le passé. L’équipement est à la hauteur de ce haut de gamme et l’on peut même disposer d’un grand écran 8“8 avec GPS intégré qui est facile à utiliser grâce à la commande vocale ou à la molette à pavé tactile ; face à cette nouveauté, la Fiat 500, si elle fait encore bonne figure, avoue son âge. Son comportement est moins dynamique et sa polyvalence moindre. On se console avec un tarif bien moins élevé et une facilité de conduite en ville où la 500 fait preuve d’agilité.
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