Meilleure vente Dacia en France, la Sandero a de beaux atouts à faire valoir. Tout d’abord, un style dynamique et moderne, des motorisations performantes avec trois moteurs essence dont un bloc essence/GPL (1.2 16S de 75 ch, 1.2 16S de 75 ch GPL, 0.9 TCe de 90 ch), et deux diesels (1.5 dCi de 75 et 90 ch). Si le bloc d’entrée de gamme est fait pour disposer d’un tarif d’entrée de gamme très attractif (le premier prix est de 7 900 €), les blocs les plus puissants sont les mieux adaptés au quotidien. Voiture polyvalente, la Sandero se sent à son aise en ville et sur la route. Son comportement routier est correct, mais reste en retrait par rapport aux stars du secteur. Les trajectoires réclament souvent une correction au volant. À vitesse soutenue, les suspensions souples apportent un peu de piment à la conduite lors des passages en courbes. Heureusement, on peut compter sur l’ESP de série, pour éviter de se faire trop peur. À noter que la Roumaine a obtenu quatre étoiles au test EuroNCAP (ça peut toujours servir). Son faible poids (moins de 1000 kg pour les versions essence, un peu plus de la tonne avec les diesels) lui permet d’obtenir de bonnes relances, à condition de choisir les moteurs les plus puissants pour bénéficier d’un agrément de conduite optimal.
Vie quotidienne
À bord, la nouvelle Sandero arrivée sur le marché en 2012, a gagné en qualité perçue. Bien entendu, les plastiques durs sont toujours légion, mais les assemblages sont correctement réalisés. Nouveautés, planche de bord et contre-portes ne sont plus monoblocs comme par le passé, en fonction de la finition, Dacia dote sa Sandero de pièces plastiques de gris différents. Sans être franchement joyeux, l’habitacle gagne en qualité perçue. On apprécie également la présence de nouveaux équipements (en option) comme ceux qui constituent l’offre multimédia. Le système MediaNav est vraiment digne d’intérêt et pas très cher (250 €). On apprécie également le régulateur/limiteur de vitesse, l'aide au stationnement arrière. Un peu moins spartiate que par le passé, la Sandero conserve comme qualités : son confort de roulement (sans être au top, l’insonorisation progresse également), son habitabilité généreuse et son bon volume de chargement (320 litres).
La Dacia Sandero en dix points
Citadine, cinq portes, cinq places
L x h x l (en m.) : 4,06 x 1,74 x 1,52
Diamètre de braquage : 10,7 mètres
Volume de coffre : 320 litres
Volume de coffre maxi : 1200 litres
Moteurs essence : 1.2 de 75 ch, 1.2 de 75 ch GPL, 0.9 Tce de 90 ch
Moteurs Diesel : 1.5 dCi de 75 ch, 1.5 dCi de 90 ch
Version baroudeuse (seulement cosmétique) Stepway
Cinq finitions : Sandero, Ambiance, Lauréate, Stepway Ambiance, Stepway Prestige
Prix : à partir de 7 900 € (Diesel : à partir de 11 050 €)
La Dacia Sandero face à la Renault Clio
Citadine toutes les deux et appartenant à la même maison Renault (Dacia est propriété de Renault depuis 1999), les deux voitures sont très différentes entre-elles. D’un côté, la Sandero dont la base est celle d’une Logan qui elle-même dispose d’une base (ancienne) de Clio 2 modifiée, de l’autre la Clio de quatrième génération dotée d’une plate-forme modernisée et affichant sous son capot une offre de moteurs proches, mais avec des blocs plus puissants comme le 1.2 TCe de 120 ch et le 1.6 de 200 ch de la RS. Ces moteurs sont, de plus, dotés de transmissions six vitesses à double embrayage EDC. Il y a aussi une différence de tarif, en faveur de la Sandero cette fois. Le haut de gamme Sandero culmine à 13 950 € (Sandero StepWay Prestige), là où débutent à peine les tarifs de la Clio 4. Bien entendu, la Renault Clio est plus haut de gamme (même si la finition intérieure n’est pas digne d’une auto luxueuse), elle dispose d’une offre de personnalisation beaucoup plus poussée. Du côté de l’habitabilité des deux autos sont proches. Leur volume de chargement est pratiquement identique (320 litres pour la Dacia, contre 300 litres pour la Renault). C’est en matière d’insonorisation que la Clio l’emporte. Elle récidive avec son comportement routier qui est très dynamique et sécurisant, sur ce plan, la Sandero accuse le coup et sa plate-forme ancienne est moins rigide que celle de la Clio. La direction de la Roumaine est également moins précise.
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