Depuis l'allocution de Christian Streiff début septembre précisant son plan Cap 2010, nous savions que Peugeot et Citroën allaient devoir marquer leur différence de façon un peu plus formelle que par le passé. Bref, pour ne pas répéter les parasitages entre modèles, le nouveau patron du groupe souhaitait de la différenciation :
Avant-garde et jovialité chez Citroën et élégance et robustesse chez Peugeot.
Ce qui, au vu de la production actuelle (et conceptuelle), semblait couler de source. Mais chez Peugeot, l'idée de jouer sur des valeurs jugées tristes n'a pas fait rire. Du coup, ça a râlé et la direction s'est vu contrainte de rassurer.
Frédéric Saint Geours, le président de Peugeot, a donc joué l'apaisement:
Christian Streiff a illustré ce que sont les racines historique de la marque. Nous travaillons désormais à donner une expression d’avenir à ces racines. En 1995, nous avions fait cet exercice qui a débouché sur la définition des valeurs actuelles : valeur sûre, dynamique et esthétique. Douze ans après nous refaisons le même travail.
C'est en règle générale ce qui se passe lorsque le responsable du design d'une marque change. Jérôme Gallix a remplacé Gérard Welter, il y a donc un besoin de refondation des objectifs en terme de formes puisque le chef du design est directement impliqué dans ce processus déterminant (dans les 2 sens du terme).
Bref, la cogitation est en cours et rien n'est encore figé.
"Nous avons réuni un groupe de travail pluridisciplinaire avec des gens du style, du produit, du commerce, des ressources humaines pour y réfléchir. Ce travail a démarré il y a 2 mois et devrait aboutir avant la fin de l’année"
Les "râleurs" de chez Peugeot ont donc encore l'espoir de retrouver les termes de "dynamisme" et "plaisir" dans la définition qui était censée les caractériser depuis 12 ans !
(via autoactu)
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